La presse est en crise. Ceci un marronnier. Le marronnier est un sujet bateau, un serpent de mer, qu’utilisent les journaux quand l’actualité faiblit.
L’actualité qui intéresse les lecteurs bien sûr, car dans le monde, il y a toujours des actualités mais personne ne s’intéresse à la Gagaouzie, à la Transnistrie, aux habitants de Blagovechtchensk et encore moins aux paludisme ou à la malnutrition. Faut pas déconner !
Dans ces cas là, quand Hollande ou Sarko n'ont rien à dire, on nous parle des soldes ou du marché de l'immobilier, des départs en vacances, de la rentrée scolaire, des fêtes de fin d’année, de la sécheresse, des averses, du chaud, du froid, des embouteillages ou du marronnier qui cette année a fleuri en avance ou en retard. C’est intéressant la fleuraison précoce des marronniers. La crise de la presse aussi.
J’ai pu constater sur mon set de table dans un restaurant de Mons que la presse Belge est vraiment dans la mouise. Le Soir, le quotidien francophone le plus lu de Belgique offre un vélo pour tout abonnement. Pas n’importe quoi, non. Un vélo électrique pliable Wayscral Flexy 215. Ceci pour 39 euros par mois soit à peine plus d’un euro par jour. Cliquez sur le lien.
J’avoue que, dans ces conditions, si le Figaro offre une bagnole pour un euro par jour je m’abonne sans hésiter, même si c’est une VW diesel truquée.