Yes #13:
Chris Squire: basse
Alan White: batterie
Steve Howe: guitare
Geoff Downes: claviers
Jon Davison: chant
Puisqu'on parle des groupes qui vieillissent plus ou moins bien...
Dans ce cas-là, pour citer Frank Zappa et Alexandre Astier, Yes n'est pas mort mais commence sérieusement à dauber du fion.
Le 11 mai 2014 à Bristol (UK) et le 12 août 2014 à Mesa (Arizona, USA), Yes a rejoué l'intégralité de quatre de ses albums classiques: "Going For The One", "The Yes Album", Close To The Edge" et "Fragile".
Même si je ne montre que la pochette du premier, je me permets de faire la critique groupée des deux live.
Le premier a été publié en décembre 2014: "Like It Is-At The Bristol Hippodrome", produit par Yes.
Going for the one (Jon Anderson)
Turn of the century (Anderson-Howe-White)
Parallels (Chris Squire)
Wonderous stories (Jon Anderson)
Awaken (J.Anderson-S.Howe)
Yours is no disgrace (Anderson-Squire-Kaye-Bruford-Howe)
Clap (Steve Howe)
Starship trooper (Anderson-Squire-Howe)
I've seen all good people (J.Anderson-C.Squire)
A venture (Jon Anderson)
Perpetual change (J.Anderson-C.Squire)
Le second a été publié le 3 juillet 2015: "Like It Is-At The Mesa Arts Center", produit par Yes.
Close to the edge (J.Anderson-S.Howe)
And you and I (Anderson-Squire-Bruford-Howe)
Siberian khatru (Anderson-Howe-Wakeman)
Roundabout (J.Anderson-S.Howe)
Cans & Brahms (Brahms)
We have heaven (Jon Anderson)
South side of the sky (J.Anderson-C.Squire)
Five per cent for nothing (Bill Bruford)
Long distance runaround (Jon Anderson)
The fish (Chris Squire)
Mood for a day (Steve Howe)
Heart of the sunrise (Anderson-Squire-Bruford)
Chris Squire nous a quitté, et chaque fois que j'y pense, ça me rend triste.
Il était le pillier de Yes, présent depuis les débuts en 1968, jusqu'à ces concerts à Mesa, qui resteront comme les derniers enregistrements du grand poisson.
Alors maintenant, fini la comédie, faites tomber le rideau, il est temps que les comédiens prennent leur retraite.
Parce que plus mauvais que ces deux albums live, cela n'existe pas.
Prenez n'importe lequel des live de Yes: Yessongs, Yesshows, Union live, Keys to ascension, House Of Yes, Symphonic Live, Montreux 2004, Song From Tsongas, In The Present, même ce baltringue de "9012 live" est meilleur que ça.
C'est mou, lent, Yes traine sa carcasse comme une vieille baleine échouée sur une plage moche où qu'il pleut.
La voix de Jon Davison m'exaspère au plus haut point. J'en viens presque à regretter celle de Benoit David.
Presque...
Geoff Downes vit son rêve de gosse: il est enfin totalement accepté comme claviers de Yes, prend son pied, et fait de son mieux pour sonner comme Rick Wakeman.
Et les vétérans? C'est juste horrible... Ils peinent à rejouer la musique de leurs vingt ans, et n'ont qu'une option pour y arriver: ils baissent le tempo, rendant la sublime musique de Yes lourde et mollassonne.
Adieu la magie...
Si vous voulez un tribute band de Yes qui rejoue sempiternellement les vieux classiques, allez écouter les groupes Fragile avec la chanteuse Claire Hammill ou Close To The Edge avec... merde, c'est Jon Davison le chanteur...
Oubliez ce que j'ai dit, retournez écouter vos originaux, y a pas mieux.
Et Yes? S'il vous plaît, séparez-vous...
Ne remplacez pas Chris Squire comme vous avez remplacé Jon Anderson.
Yes commence à sentir vraiment mauvais, il serait temps de refermer le cercueil.
C'est votre plus grand fan qui vous le demande...
Merci.
© Pascal Schlaefli
23 Septembre 2015
Urba City
sous la pluie
et le ciel gris
qu'est-ce qu'on s'ennuie
tiens et si je mangeais du riz?
Non je préfère m'amuser avec mon...
Pardon.
Du même auteur:
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