En mai 2014, pour la fête des mères, mon fils m'annonçait qu'il se mariait durant l'été 2015.
J'étais encore bien loin de réaliser toute l'émotion que nous allions partager ce jour là
En tout cas, ce jour me paraissait tellement loin que je crois que je n'imaginais pas vraiment encore ce qu'il allait représenter.
Je lui aie donc proposer à ce moment là de venir en ville avec moi choisir son costume, que je le lui paierai.
Pour le reste au niveau de la participation les choses se sont faites au fil des jours et selon les possibilités de chacun.
Les jours ont défilés à grands pas, comme toujours 18 mois c'est loin et tout près à la fois.
Le temps a passer vitesse grand V pour chacun d'entre nous a réfléchir et se demander quelle tenue j'allais porter.
On me disait "tu n'es pas la mariée" alors ce n'est pas grave !
Non, je ne suis pas la mariée effectivement mais la maman du marié et donc je me dois d'être à la hauteur de mes enfants.
Il ne faut rien négliger du tout. J'ai penser à tout et j'avoue que j'étais fière de ce grand moment de partage.
J'ai commencer par aller chercher une tenue en ville 1 mois et 1/2 avant le jour j
Il ni avait aucune vraie raison d'y aller beaucoup plus tôt.
Puis j'ai chercher une paire de chaussures qui soient habillées, à talon, chic et raffinés.
Jusque là, j'ai mis 2 demies journées pour avoir une tenue au complet.
Je suis allées une semaine avant chez le coiffeur, mèches et couleur ont été de rigueur.
Puis chez l’esthéticienne, soin du visage oblige la veille, pour un nettoyage en profondeur et nourrir ma peau sèche.
Le lendemain matin, je me suis faite faire les ongles à la perfection.
Puis la coiffeuse m'a coiffer et maquiller. Je n'ai jamais autant aimer ce que je reflétais dans le miroir.
Je me trouvais jolie depuis bien longtemps, parce que j'étais tout simplement Heureuse.
Le regard était pétillant d'amour pour mes enfants. Cette journée donnait une dimension différente à ma vie !
Je gagnais une belle-fille. Mon fils une épouse. Et ils 'étaient tellement heureux que ce bonheur se propageait jusque dans mes entrailles
Je ne pensais absolument pas que je vivrais le mariage de mon fils de cette façon là. Aussi intense !
Lorsque je suis arrivée à la mairie, mon fils venait d'y arriver. Il s'est habillé chez son témoin et la mariée chez ma fille.
Lorsqu’il est venu me dire bonjour, j'étais déjà très émue de le voir enfin dans son costume que nous avions choisit ensemble.
Le grand jour était enfin là. Ce moment pour lequel nous nous étions tous préparer pour être les "plus beaux" !
J'avais l'impression d'entendre son cœur battre la chamade lorsqu'il a vu sa dulcinée si belle dans sa jolie robe.
Mon fils devenait un "homme" devant moi. Je l'accompagnais jusqu'à celle pour qui son cœur battait et dont il avait demander en amriage 18 mois plus tôt.
Je n'ai rien contre ou pour le mariage, je ne me suis jamais demander si un jour il se marierai ou pas.
Ce n'était pas essentiel pour moi. Mais l'idée m'avait émue.
Concrétiser aux yeux de tous son amour, je trouve ça beau et romantique.
J'étais lorsqu'il a fallu que je lui mette sa boutonnière de rose blanche à la poche de son costume déjà toute tremblante d'émotion.
Bien entendu il s'en est rendu compte et amusé. Le grand moment de partage pour nous deux commençait !
Surtout ne pas pleuré, ne pas trébucher, ne pas tomber. Rester sure de soi, que personne ne se rende compte de ce stress de bonheur que je ressentais
On nous demande donc de rentré dans la mairie, tout les deux en premier, juste derrière tous les invités excités de nous regarder entrer.
Mon émotion vu mes yeux pétillants étaient déjà palpable, le photographe s'en amusait !
Ma fille qui avait parié déjà 10 fois que j'allais pleurer, ne me quittait pas des yeux, amusée de voir que je puisse avoir autant d'émotion et dont je n'allait pouvoir longtemps le cacher.
A la porte de la mairie, on stoppa notre avancé tout les deux, on étaient tellement heureux que l'on se prêtait au jeu.
Lorsque je déposais mon fils à sa place, je lui demandais de lui faire "mon bisou", le dernier en tant que célibataire,
Il me tendit la joue amusé, il savait que je lui demanderai. Je ne sais pas si il était fier mais il m'a tendu la joue avec plaisir.
Je lui aie fait mon bisou, comme si je ne pourrai peut-être plus jamais vraiment le choyer comme avant, lorsqu'il était petit.
La mariée est arrivée, splendide. Heureuse elle aussi, enfin le jour J était là.
Elle a beaucoup travailler pour organiser son mariage, a penser à tout pour que ce jour, soit leur plus beau jour.
Elle était magnifique mais elle est jolie. Elle est élégante, elle a une certaine classe innée.
La cérémonie a commencer et mon émotion est montée. Doucement mais par accoue !
Mais aucune larme n'a rouler sur mes joues.
Mais j'ai eu la sensation d'avoir mener mon fils au bout de sa vie de "jeune homme".
J'ai réaliser qu'il y a 28 ans, il était encore dans mon ventre, que je lui avais donner la vie, aimer, choyer, disputer pour l'aider à devenir l'homme qu'il était là devant toute cette assemblée qui venait l'accompagner dans son nouveau bonheur.
La journée, la soirée furent magnifique, magique.
On ressentait leur bonheur, tout au plus moi maman d'un de ces jeunes enfants que la vie unissait à jamais.
Tout était parfait ! Comment ne aps être fière de leur parcours respectif ?
Comment ne pas pleuré, ne pas avoir d'émotion, ne pas être heureuse pour eux ?
Le lendemain matin, lorsque je me suis tout à coup réveiller dans mon lit, je pleurais à chaude larmes.
Toutes mes émotions étaient là, elles ressortaient.
Le mariage était beau, il ni a pas eu de couac, pas de tracas, pas de faux pas.
Juste deux êtres heureux de partager leur amour avec nous tous autour d'eux que pour une seule et même chose, leur BONHEUR
3 jours après, les larmes ruisselaient encore sur mes joues de maman heureuse.
Je sais aujourd'hui qu'il faut vivre nos grands moments, ne pas avoir honte de nos émotions.
Tout le monde a vu que j'étais heureuse.
Mais ce qui est important c'est que mes enfants soient aussi heureux toute leur vie que ce jour J
Je n'ai pas la sensation d 'avoir perdu mon fils ou d'avoir une rivale en ma belle-fille.
Elle faisait déjà partie de ma maison. Dans mon cœur elle était déjà ma belle-fille
Voici le poème que je leur aie écrit sur leur carte de félicitations
Vous y voici, Le grand jour !
Ou vous unissez votre Amour
Ce pacte qui vous uni à jamais
Dans vos coeurs pour l'éternité
Je vous souhaite que vos regards pétillants
Vous ayez toute votre vie en vous levant
Que vos années futures soient magiques
Comme cette journée magnifique
Je vous aime très fort mes enfants
Dans mon cœur de maman