Elle lui aura fallu une saison entière, mais Z Nation prend enfin la direction tant attendue. Plus décomplexée, plus badass, plus irrévérencieuse, la série zombiesque embrasse enfin sa paternité The Asylum (Sharknado s'il y a encore besoin de le rappeler). Et s'il reste encore un soupçon de " réalisme " via le personnage de DJ Qualls, on sent déjà que ce n'est pas fait pour durer.
Il faut dire qu'à l'opposé, on trouve Keith Allan alias Murphy qui a compris son rôle dans la série : faire le show. Plus barge que jamais, ce dernier prend définitivement la place de leader de Z Nation, comme si Asylum bouffait lentement mais sûrement toute image un peu trop proprette. Il suffit de voir la séquence dans le bar à strip-tease pour s'en convaincre : cette fois on n'est plus là pour se prendre au sérieux.
Là où The Walking Dead choisit la survie, Z Nation semble pencher plutôt du côté de la chasse à l'homme pour cette saison 2 avec toujours autant de protagonistes hauts en couleur et des zombies ridicules comme on les aime. Preuve que le ridicule ne tue pas.