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Nul n’est éternel. Ni Claire Chazal qui quitte le JT du week end de TF1 ni les Guignols de Canal + passés sous les fourches caudines de Bolloré et qui se retrouvent cryptés.
Claire quitte le Journal Télévisé de Tf1 ou plutôt on la remercie. Mais, en réfléchissant bien, tenir encore un an ce journal de mains fermes tuerait Claire, en tous cas l’aurait achevé.
Claire Chazal s’en va avec un joli parachute doré qu’elle a dû négocier avec son patron Paolini ! On évoque deux millions d’euros ce qui fait dire qu’elle a Paolini scié tant il ne vole pas haut…l’initié, en finance ! Car une telle prime de départ pour une femme tronc qui annone devant un prompteur. Enfin, bref !
Claire Chazal et ses petits soucis quand le monde est en plein bouleversement.
On est en droit de relativiser, en vertu des grands principes, comme le chantait ce type qui vient de nous quitter.
On est en droit de ne pas la plaindre, en vertu des grands sentiments, comme le fredonnait la voix du type qui vient de nous abandonner sur cette terre en grand chambardement !
Un Béart naît et puis s’en va La vie s’écoule comme l’eau vive D’espérance folle en faux pas La vérité vient décisive On repeint les couleurs du temps Au gré des pluies sentimentales Puis il n’y a plus d’après latents C’est la dernière de Claire Chazal…
Des immigrés de la sale guerre Accueillis comme des héros Au paradis de la Bavière Avant de corriger l’écho Mamie Merkel trop généreuse Resserre le filet national L’Europe se meurt calamiteuse Et la dernière de Claire Chazal…
Le grand brasier californien En sécheresse pyromane Des séquoias herculéens A deux doigts du grand psychodrame La terre chilienne parkinsonienne Dans sa magnitude infernale Coquimbo pris de vagues hautaines Et la dernière de Claire Chazal…
Des escargots sans détracteurs La paysannerie spoliée Joue de slogans qui touchent au cœur Nimbés de légitimité Lait tant bradé, porc au rabais Aiguisent les rancœurs rurales Les fermes ferment endettées Et la dernière de Claire Chazal…
Le Grand Journal touché en vol Par le canon de Bolloré L’esprit Canal qui se désole En sa guignolade cryptée Consolation de compassion Pour la débranchée du journal Un pactole pour compensation Pour la dernière de Claire Chazal
Et la Coudray en découdrait Avec le plongeon d’audimat Si elle se gardait désormais De coquecigrues automates Boutons toute misogynie (*) Et polissons notre morale A défaut reviendra le cri : Quoi ! La dernière de Claire Chazal ! (*) Lors du journal de 20 heures du dimanche 20 septembre, Anne-Claire Coudray accueille en plateau le journaliste automobile de la chaîne, Pascal Boulanger. Celui-ci revient sur les voitures connectées du salon automobile de Francfort qui présente toutes les nouveautés 2015 des marques allemandes. Le journaliste parle notamment d'un modèle qui peut être contrôlé par un smartphone. C'est là qu'Anne-Claire Coudray lance la phrase assassine : "C'est beaucoup mieux pour faire les créneaux. Il paraît que, nous, les femmes en plus, on n'est pas très douées", le tout avec un grand sourire.