Le projet néerlandais iSPEX, soutenu par l’Union Européenne, invite la foule à participer à une mesure de la pollution de l’air. Quelques milliers de citoyens prendront part à la campagne qui se déroulera la première quinzaine d’octobre dans dix villes d’Europe.
En octobre prochain, dans une dizaine de métropoles européennes, des milliers de citoyens joueront le jeu : mesurer la qualité de l’air qui les entoure au moyen de leur smartphone. Au travers d’iSPEX, une initiative soutenue par l’Union Européenne, les citoyens volontaires peuvent recevoir, en s’inscrivant sur la plateforme, un petit appareil à fixer sur son téléphone. Cet embout, qui n’est autre qu’un capteur optique, combiné aux fonctionnalités du smartphone permet de mesurer les aérosols atmosphériques, soit à la fois les particules naturelles comme celles émises par l’activité humaine et contribuant à la pollution de l’air.Photographie de l'embout à fixer sur son smartphone afin d'effectuer la mesure des particules atmosphétiques
Petit hic de la crowdmesure avec iSPEX, un ciel bleu sans nuage est une condition nécessaire à la mesure des aérosols. Or on en conviendra : il peut être parfois quelque peu difficile de trouver ce type de ciel en plein cœur d’une métropole… Parmi les villes participants à l’opération Athènes, Barcelone, Belgrade, Copenhague, Londres, Manchester, Milan, Rome et Toulouse. Etrange que Paris, siège de la COP21 ne participe pas à l’aventure. * iSPEX fait partie du projet LIGHT 2015 financé par l’Union Européenne. Testée en 2013 à l’échelle des Pays-Bas, l’initiative fut un succès puisqu’une carte nationale du niveau de particules présentes dans l’air a pu être établie, carte beaucoup plus précise que ce que les satellites étaient capables de fournir. Notamment en ce qui concerne les zones reculées.