WatcHelp, dont l’idée émane d’Estelle, la maman d’Allan un petit garçon autiste, redonne de l’autonomie aux personnes malades et handicapées. Une façon d’appréhender le quotidien autrement.
La genèse de WatcHelp : idée et concept
Prendre son petit déjeuner, se laver, s’habiller, se brosser les dents… sont autant de gestes du quotidien dont il n’est pas évident de se souvenir lorsque l’on est atteint d’autisme, d’Alzheimer, de parkinson, de trisomie, de TDA/H, TSA, d’une sclérose en plaques, d’un traumatisme crânien ou encore de la maladie de Huntington… Mais comment faire pour rendre ces personnes plus indépendantes ? C’est la question que s’est posée Estelle. Car en tant que maman, elle souhaite que son fils, comme tous les enfants, acquiert une certaine autonomie en grandissant ! Pour y arriver, elle pense alors à se servir des objets connectés. La jeune maman s’attèle à cherche une application lui permettant de programmer des alertes interactives, mais, à sa grande surprise et malgré tout ce qui existe déjà, rien ne répond à sa demande ! Non loin de baisser les bras, elle décide donc de créer elle-même le produit. C’est le début de l’aventure WatcHelp.
Son mode de fonctionnement
Des alertes qui arrivent sur une montre connectée, voilà ce que permet l’application. Les messages sont configurés sur un smartphone, via l’application. Ils sont ensuite envoyés sur le téléphone du destinataire qui, à son tour, les fait apparaître sur la montre. Plusieurs types de mémos sont alors possibles :
- Des séquentiels par thème, détaillant tape par étape, les tâches à effectuer.
- Un planning quotidien, hebdomadaire, mensuel… composé d’images et/ou de textes et pouvant émettre une alerte dès lors qu’un rendez-vous important approche.
- Des mémos permettant de bien réagir face à une situation inhabituelle et d’anticiper les problèmes.
- Des rappels permettant de savoir si la tâche a bel et bien été réalisée.
Le destinataire a, quant à lui, la possibilité de répondre « oui » ou « non » aux questions posées. Après 2 rappels et 2 réponses « non », l’émetteur des alertes reçoit immédiatement un message sur son téléphone et peut ainsi intervenir. Regardez plutôt cette petite démonstration :
Une campagne de financement a été lancée le 4 septembre dernier. Elle permettra notamment à l’application d’aller au bout de son développement.