CD Neurostimulation Anti Acouphènes
Souvent à la suite d’un traumatisme sonore, mais parfois spontanément, des bourdonnements ou des sifflements – des acouphènes – vous assaillent, entendus au niveau d’une oreille, des deux, ou dans la tête.
Les acouphènes sont des bruits que vous seul entendez. Ils sont générés par votre appareil auditif mais aussi par différentes zones du cortex.
Les causes dites objectives, ont une origine identifiable :
- les effets secondaires et ototoxiques de certains médicaments : fortes doses d’aspirine, ibuprofène, autres anti-inflammatoires non-stéroïdiens, antibiotiques aminoglycosidiques (en injectables, utilisés seulement en hospitalisation), anti-dépresseurs, diurétiques, quinine et antipaludiques, contraceptifs oraux et chimiothérapie,
- les dysfonctionnements de l’ATM (articulation temporo-mandibulaire)
- les pathologies de l’oreille : otites, tumeurs bénignes ou non, neurinome, otosclérose,
- les pathologies des vertèbres cervicales, troubles circulatoires au niveau du cou,
- les pathologies endocriniennes et l’hypertension,
- des acouphènes pulsatiles seront plus souvent associés à des malformations vasculaires régionales (anévrysme, fistule artérioveineuse), ou à des mouvements anormaux rythmés, appelés clonies, des petits muscles profonds, très difficiles à mettre en évidence.
- la maladie de Ménière accompagnée de vertiges
Les causes dites subjectives sont les plus nombreuses :
- En premier, les traumatismes sonores supérieurs à 80-90 décibels qui lèsent les cellules ciliées et endommagent l’appareil auditif souvent de façon irrémédiable,
- Mais aussi les effets négatifs et répétitifs des stress, des émotions et des traumatismes psychologiques. Une mauvaise hygiène de vie, une alimentation carencée ou des intolérances alimentaires.
Les acouphènes se manifestent de multiples façons et sont vécus différemment d’un patient à l’autre. Certains ont des bruits auditifs forts sans être gênés, d’autres des acouphènes plus faibles qu’ils ne supportent pas jusqu’à manifester des signes cliniques de dépression et d’obsession qui nuisent à leur relationnel et les désocialisent. Il est alors pathétique de les retrouver sur des forums toxiques du web à ressasser toujours les mêmes pensées négatives comme un fil circulaire.
De manière générale, la signature sonore du bruit auditif subjectif peut indiquer au spécialiste ORL certains types de dysfonctions :
- des bourdonnements, vrombissements, lorsque le bruit est généré dans l’oreille, peuvent impliquer la chaine de conduction des petits os de l’oreille moyenne et les trompes d’Eustache,
- les sifflements de tonalités diverses lorsque la source se situe au niveau cortical,
- si les acouphènes sont liés à des troubles circulatoires, ils peuvent être pulsatiles, rythmés par les battements cardiaques,
- s’ils sont majorés par le bruit extérieur, il s’agit davantage d’une hypersensibilité des voies acoustiques, d’un mauvais amortissement des osselets de l’oreille moyenne.
Mais la grande caractéristique commune aux acouphènes est que le vrai silence n’existe plus, surtout la nuit, parce que le fond sonore de la vie active ne les masque plus. Il faut donc agir avec des examens appropriés :
- bilan par un médecin ORL avec audiogramme, acouphénométrie et divers tests fonctionnels. IRM pour avoir un éclairage précis sur les différentes zones corticales qui s’activent, à défaut un scanner, mais la région du nerf auditif est difficile à percevoir à cause des artefacts générés par l’os du rocher,
- électroencéphalogramme pour dépister une hyperexcitabilité de certains secteurs du cerveau,
- bilan vasculaire surtout chez les personnes à risque cardiovasculaire.
Question traitement médical, on dispose de différents protocoles qui soulagent les acouphènes :
- médicaments agissant sur la microcirculation, en particulier le Vastarel® ; sont aussi utilisé Tanakan®, dérivés de l’ergotamine (ne pas associer aux antibiotiques), extraits de Gingko Biloba,
- certains anti-dépresseurs, qu’ils soient utilisés pour leur effet anti-stress ou un effet plus spécifique sur certains neuro-transmetteurs comme l’histamine,
- les relaxants qui diminuent la tension psychologique, décontractent les muscles du cou, favorisent le fonctionnement des structures internes de l’oreille. Le Xanax® est souvent prescrit avec certaines améliorations.
- les anti-épilleptiques comme le Rivotril ®, facile à gérer par le patient lui-même, avec une prise le soir.
Bien évidemment, il faut avoir recours à d’autres thérapies douces (acupuncture, homéopathie, phytothérapie, nutrithérapie), à la thérapie sonore (CD Stop Acouphènes, CD Neurostimulation Anti Acouphènes), à la sophrologie et à l’hypnose, aux thérapies cognitives et comportementales, à la relaxation et à la méditation de pleine conscience pour vivre mieux ses acouphènes et les oublier progressivement. C’est possible puisque seuls 8% des patients acouphéniques résistent encore à ces techniques d’autoguérison qui ont fait leurs preuves et qui sont validées scientifiquement.*
Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, expert santé
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*Cet article vous a proposé des conseils anti-acouphènes qui vous sont donnés à titre préventif et ne remplacent pas l’expertise de votre praticien spécialisé et votre traitement médical.
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