les échecs comme les flaques
aujourd’hui qu’il pleut. Il ne veut pas
lire ce qu’il a écrit. On lui a donné
un rôle que personne
ne peut interpréter.
À part un fou.
Il regarde l’après-midi qui s’éteint
et attend sans espoir
que la nuit soit éternelle.
*
Dios
Gastado, errante, sortea
fracasos como charcos
hoy que llueve. No quiere
leer lo que escribió. Le dieron
un papel que nadie
puede interpretar.
Sólo un loco.
Mira la tarde que se extingue
y espera sin esperanzas
que la noche sea eterna.
***
Juan Gelman (Buenos Aires, Argentine 1930-2014) – Valoir la peine (Valer la pena, 2001) – Traduit de l’espagnol par Jean-Marc Undriener