La station assise prolongée et la réduction de l’activité physique contribuent aussi à la prévalence de stéatose hépatique non alcoolique, conclut cette fois cette étude. Après les risques accrus de troubles métaboliques et d’obésité, d’hypertension artérielle et même d’anxiété, et, en fin de compte de décès prématuré, liés à l’excès de sédentarité, l’accent est mis ici sur la santé du foie et le risque de stéatose hépatique, une maladie liée à l’accumulation de graisse dans le foie et liée à l’obésité et au diabète.
Les chercheurs ont examiné l’association entre la durée et les niveaux d’activité physique et la prévalence de la stéatose hépatique non alcoolique et le taux de graisse corporelle, chez près de 140.000 participants coréens ayant passé un examen de santé entre mars 2011 et décembre 2013. Le » foie gras » a été détecté par échographie. L’analyse montre que,
· plus de 28% des participants sont atteints de stéatose hépatique non alcoolique
· les 2 facteurs, temps passé assis et manque d’activité physique sont indépendamment associés à la prévalence croissante de la stéatose.
· Ces associations valent également chez des patients présentant un indice de masse corporelle (IMC) <23.
Le Pr Seungho Ryu, du Département médecine environnementale de la Sungkyunkwan University (Seoul) confirme que la sédentarité et donc l’absence d’activité physique suffisante explique la prévalence de la stéatose, ici chez de très nombreux Coréens. Il rappelle, en regard de l’absence de thérapies approuvées, que reprendre une activité physique plus soutenue et/ou réduire le temps passé assis permettent de limiter le risque de stéatose hépatique non alcoolique.
Source: Journal of Hepatology Sept, 2015 DOI:10.1016/j.jhep.2015.07.010 Relationship of sitting time and physical activity with non-alcoholic fatty liver disease