Thierry Saussez veut changer les règles de la communication publique. Il est à souhaiter qu'il y parvienne rapidement tant ces règles sont obsolètes et pénalisantes.
Comment considérer que le fossé entre la communication commerciale et la communication publique puisse se creuser à ce point et que ce fossé constitue une "avancée démocratique" ?
Le traitement des affaires qui a occupé les années 80 et 90 a souvent été opéré dans des conditions d'une impréparation irresponsable.
La classe politique d'alors devait être soit très apeurée pour agir ainsi soit sans imagination mais un nombre très élevé de mesures porte un effet boomerang d'une particulière gravité.
Ainsi, la législation sur les comptes de campagne est un maquis sans nom qui génère arbitraire, tricheries et incompréhensions.
La suppression du "privilège de juridiction" est un non-sens absolu par rapport aux principes fondamentaux d'anonymat d'une procédure.
Enfin, autre exemple, l'interdiction de films à la télévision prive la communication publique du support moderne qu'est l'image.
Toutes ces aberrations dévalorisent la communication publique.
Il est donc à souhaiter que Thierry Saussez mène à bien le plus rapidement possible ce travail de clarification et de modernisation des otuils de communication publique.
Regardons cette brève vidéo ci-dessous : comment un texte peut remplacer aussi brièvement et fortement le message de l'image ?