J’ai quelques amis dans la police et tous les gars qui vont sur le terrain vous racontent que dans une carrière, on voit parfois de drôles de choses. Les combustions humaines spontanées en font partie. Imaginez çà : un cadavre presque entièrement calciné, la cage thoracique littéralement réduite en cendres, mais aucune source de chaleur à proximité. Pas de dysfonctionnement électrique, que dalle. C’est un truc à devenir fou, le genre d’affaire prompte à enflammer la toile et les forums consacrés au paranormal. Pourtant, je peux vous dire que ces choses existent. La genèse de mon livre prend pour origine un fait réel. Aussi, je me suis documenté et le bouquin livre une explication à tout ce mystère.
Un parfum de soufre met également en scène le musée Jules Verne de Nantes (3, rue de l’Hermitage). J’ai du reste prolongé l’expérience du roman à travers un jeu de piste destiné aux 9-12 ans (« Le secret du carnet aux serpents »), inspiré du livre et désormais intégré aux visites des collections. Jules Verne aimait les prodiges et l’occulte, une partie de l’énigme trouvera sa solution dans ses voyages extraordinaires. En marquant le mot fin sur mon manuscrit, je m’étais dit que la réalité reste souvent plus sordide que les cauchemars des plus grands visionnaires…