Enregistrement de 2 chansons par Cab Calloway and his Orchestra :
- I'm Making Believe+
- Foo A Litle Ballyhoo*
Etaient présents à l'enregistrement à New York :
Cab Calloway (vocal*, dir), Russell Smith, Jonah Jones, Shad Collins, Paul Webster (trompette), Tyree Glenn, Fred Robinson, Keg Johnson, Quentin Jackson (trombone), Irving Brown (clarinette, alto sax), Hilton Jefferson, Al Gibson (alto saxophone), Skinny Brown, Ike Quebec (tenor saxophone), Greely Walton (baryton), Dave Rivera (piano), Danny Barker (guitare), Milton Hinton (contrebasse), J.C. Heard (batterie), Dotty Salters (vocal+).
Toute première session de Cab et son orchestre après la fameuse grève des musiciens qui empêcha tout enregistrement pendant plus de 2 ans et demi. Cette séance fut consacrée à l'enregsitrement d'un V-Disc. Heureusement pour nous, il subsiste de nombreux enregistrements live de Cab durant cette période.
Il faut tout de même remarquer que depuis 1942, l'orchestre s'est largement transformé : quelques belles pointures ont disparu des pupitres, mais ce sont d'aussi bons instrumentistes qui les remplacent : Jonah Jones, Shad Collins, Hilton Jefferson, Ike Quebec... rien que du beau monde que l'on écoutera encore pendant plusieurs années.
Du côté de la section rythmique, il y a également de nombreux changements : Benny Payne est parti à l'armée et a été remplacé par Dave RIVERA Danny et Milt sont toujours là mais côté drums, Cozy Cole a été remplacé par l'excellent J.C. HEARD.
I'm Making Believe laisse entendre la voix de Dotty Salters (que je n'ai jamais vraiment apprécié, la jugeant caricaturale et nasillarde. Nous lui consacrerons toutefois une note complète) partenaire de Cab sur scène dans les années 44-45. Pas grand intérêt.
Foo A Little Ballyhoo est un des succès créés par Cab. On est encore dans le vocabulaire Jive qui réjouira les zazous de France quand ls pourront entendre ce morceau. D'ailleurs, devant son succès Cab enregistra à nouveau ce titre pour la Columbia en janvier 1945 (dans une meilleure version !), les V-Discs étant dans un circuit de vente (avec droits cédés) différent des circuits habituels. Tout cela swingue terriblement et va largement inspirer Louis Jordan (et Joe Jackson 35 ans plus tard !).