- Laure Anders, Animale (Buchet-Chastel)
- Collectif, Trois milliards de pervers (Acratie)
- Jean-Luc Marret, Pornification (Intervalles)
- Thibault de Montaigu, Voyage autour de mon sexe (Grasset)
- Jean-Noël Orengo, La fleur du capital (Grasset)
- Yambo Ouologuem, Les mille et une bibles du sexe (Vents d’ailleurs)
- Olivier Saison, Sade à Acapulco (Cambourakis)
- Christophe Siebert, Papi jute dans la sauce aux câpres (La Belle Epoque)
- Andrée Wilhelmy, Des sangs (Grasset)
C'est le nouveau jeu de société dans les milieux littéraires: jeu des familles en modèle réduit, si l'on considère qu'il suffit de réunir un prix et un titre de livre pour considérer qu'on a gagné, ou en modèle géant si au contraire on transpire à l'avance parce qu'il faudra chercher entre 2000 prix littéraires et 589 romans de la rentrée - sans parler du fait que les prix littéraires courent toute l'année et que des nouveaux livres, eux aussi, s'invitent à chaque instant sur les tables des libraires.
Donc, après le Prix Jean Giono (je vous renvoie à la note parue hier, elle est trop proche de celle-ci pour céder à la tentation du lien hypertexte), le Prix Sade, qui a annoncé sa sélection hier soir, a retenu Sade à Acapulco, d'Olivier Saison. Pas mal, d'ailleurs, ce Sade en libraire parti loin, revenu de tout, et qui place son Enfer à des hauteurs presque inaccessibles...
On saura le 24 septembre quel ouvrage, parmi les neuf dont la liste suit, aura mérité le Prix Sade. Mais ne comptez pas trop sur moi pour vous le dire à l'instant ce jour-là, je ne devrais pas, la semaine prochaine, être connecté comme de coutume.