« Les cadres et professions supérieures, qui vivent une mondialisation heureuse, sont nettement favorables à l’accueil des migrants, alors que les catégories populaires, notamment les ouvriers, y sont hostiles », note M. Cann, qui lie cette hostilité à un « syndrome de la concurrence victimaire », dit Le Monde.
La France est double. Il y a une (petite ?) frange qui vit bien, et un gros bataillon qui est inquiet, ou, peut-être, en difficulté. On n'en entend pas beaucoup parler. La presse ne doit pas être très représentative de son opinion. A moins que son rôle soit de nous dire ce qu'il est bien de penser.
Ce qui est étrange, c'est que, d'ordinaire, on dit que le pauvre est généreux, mais pas le riche. A moins que le ne pauvre sente une injustice ? Et que le riche ne soit que théorie ?...
(Les Anglo-saxons ont une autre façon de voir les choses. Ils disent que l'homme suit son intérêt. Sous cet angle, l'immigré est favorable aux intérêts des riches, sinon ils protesteraient, et défavorable à celui des pauvres. Un peu court ?)