Piggyback s’estompe malheureusement des publications des solutions de jeux vidéo. Pour notre plus grand plaisir, la rédaction du guide Metal Gear Solid 5 The Phantom Pain se révèle toujours aussi précise, agréable et vous annonce toute sa bienveillance en nous préservant des révélations du scénario. La photo (Source : AimGeHess.be .) avait interpellé les joueurs et collectionneurs : face au guide du jeu précédent, Metal Gear Solid 4, le nombre de pages a doublé pour d’excellentes raisons puisque chaque mission est passée au microscope en 5 à 6 pages. Et ce ne sont là que les missions principales.
En guise de préface, le « Réalisateur : Hideo Kojima » nous donne son ressenti de ces années de développement et ces mois de vie passés notamment sur MGS V.
L’objet, en édition collector ou non, représente fièrement à l’épaisseur finale du jeu. Compagnon idéal, son écriture s’est faite en association étroite avec Konami où se compile les réserves imposées par les équipes de développement, les kyrielles de secrets, les mécanismes du bien-nommé Metal Gear Solid V dans un compte-rendu complet et complexe du jeu. Tout au long de l’article, le Blog La Maison Musee en profitera pour souligner les exclusivités de l’édition collector du livre.
Guide fleuve.
Piggyback fournit les clefs de lecture de son guide. Histoire de ne pas être perdu dans ce qui est supposé être une issue de secours en cas de blocage. Une infographie utile quoiqu’on en dise!
Du contenu chiffré en plus de 400 pages aux lignes serrées, il n’est pas fréquent de les croiser dans l’univers du jeu vidéo. Pour se frayer un chemin à travers la densité des informations, outre les onglets habituels, Piggyback développe son parcours de lecture qui épouse votre progression dans l’aventure et les endroits où vos yeux peuvent prendre les données en toute sécurité. En quelques mots et en substance, le guide sermonne ses lecteurs : profitez du jeu, menez vos missions comme bon vous semble puisque toutes les tâches annexes et les rangs S seront plus intéressants à réaliser lors d’une seconde partie. Surtout, et il s’agit du mot d’ordre de MGS V The Phantom Pain : tenez compte de la liberté d’infiltration à laquelle la franchise a toujours voulu tendre.
Les Guides Piggyback ne sont pas seulement bavards : leurs illustrations constituent un élément à part entière de la lecture.
Ce n’est pas alors un hasard si les auteurs prennent un temps soigneux , à créer des infographies explicatives, des règles d’or, des tableaux numériques et statistiques. Il y aurait presque une peur à voir décrypté si méthodiquement sous un amoncellement d’analyses et de probabilités. En réalité, la rédaction obéit à un souci de clarté : ainsi, le plan recto/verso au format poster prend le temps de renseigner chaque lieu et l’ensemble des objets clefs ou matériaux tandis que le livre renseigne sur la capture des animaux sur des pages dédiées dans le but de ne pas rendre les solutions illisibles.
La lithographie n’est, malheureusement, pas très grande. De l’ordre d’une carte postale. (Derrière, se trouve le plan plié de MGS V The Phantom Pain fourni avec chaque guide officiel.)
Chaque exemplaire du guide officiel Metal Gear Solid V comporte une carte-poster mais seule l’édition collector comporte une galerie d’images conceptuelles et d’un imprimé signé de la main du directeur artistique Yoji Shinkawa.
Quiet, selon les traits de Yoji Shinkawa. Prudence si vous souhaitez lire les légendes : quelques révélations y sont révélées …
Les quelques dessins conceptuels, commentés, tiennent du bonus. Leur valorisation s’effectue avant tout par des légendes bienvenues permettant d’aller un peu plus loin … et parfois caractérisent les intentions des unes et des autres envers le héros principal du jeu : en d’autres termes, certains commentaires empiètent largement sur les surprises du scénario. Le portrait de Big Boss sur un morceau de papier cartonné se présente comme un cadeau, non numéroté, ni plus ni moins.
On ne se lasse pas des oeuvres et des ébauches de Metal Gear Solid …
Comme souvent, entre le livre artistique et la solution pas à pas, Piggyback offre une formule hybride de haute qualité. Ceci, comme toujours, n’empêche pas le guide officiel de Metal Gear Solid 5 de mêler l’essentiel et la futilité des clins d’oeil ou de certains secrets à débloquer selon des conditions précises.
De l’essentiel au complémentaire.
En quelques lignes, Piggyback délivre de précieux conseils pour « mieux » réussir et combler votre absence d’aisance à être un bon espion.
Piggyback brosse toutes les ficelles du jeu, y compris les astuces pointues mais aussi les mécaniques cachées. La lecture s’opère en toute précaution : la peur primaire du « divulgachage » (Ou Spoil.) est une constante rappelée presque à chaque page. Le but premier consiste à vous accompagner sans être un pas-à-pas rempli par les tenants et aboutissants de la trame de l’épisode The Phantom Pain .
Le sommaire est un exemple type des moyens de se prémunir contre les éventuels spoilers. Tout a été pensé avec exigence dans les moindres détails.
Exigeant, chaque mission offre plusieurs voies et démarches possibles. Il est même déconcertant d’atteindre un tel degré de mise à nu d’un jeu : ce qui semble naturel manette en main tient en fin de compte de statistiques, de jauges et d’une véritable implication de nos habitudes de jeu. S’explique alors l’absence de réelle difficulté pour une adaptation dynamique de l’intelligence artificielle, de l’intérêt de l’héroïsme, des usages des cassettes audio à récupérer sur le terrain. Détaillé et exhaustif ne sont pas de vains qualificatifs.
Le système FOB prend une apparence quasi inquiétante sous ces chiffres et informations listées. Finalement, le système gagne en fluidité et parait moins obscur une fois quelques lignes lues et appréciées …
Pointilleux, quelques limites sont abordées par le guide en accord avec les équipes de Konami. L’onglet « Secrets » n’est pas à même de lever le voile sur l’un des mystères du prologue. Curieuse décision que le Blog ne développera pas plus pour le moment …
L’ensemble des missions secondaires, y compris les missions de « Pratiques sur cibles », sont extrêmement détaillées. Un véritable plaisir à lire et découvrir.
L’atout des éditions Piggyback est de retour : chaque élément a sa place parce qu’il est évoqué en connaissance de cause. Réalisé et rédigé de façon claire et directe, toutes les lignes se consacrent à être une invitation à découvrir MGS V sous tous les angles.
Originale, la chronologie illustrée fait partie de ces petits plus bienvenus. Aucune révélation, vous pouvez zoomer avec plaisir !
C’est pourquoi le retour sur la chronologie, sur les secrets, sur les fonctionnements implicites du jeu mettent en lumière une certaine profondeur mise en oeuvre dans Metal Gear Solid V. Une mine d’informations et un long travail minutieux ont été les clefs pour rendre hommage au dernier grand jeu du mois de Septembre 2015 et au dernier-né conçu par M. Hideo Kojima et ses équipes.
L’illustration et la solution des « Pratiques sur cibles » font partie de ces réjouissances très utiles …
Son aspect indispensable se dévoile dans les nouveautés introduites dans ce dernier Metal Gear Solid V : la Mother Base et sa gestion, le système FOB … plus rien ne vous résistera.
En guise de supplément, retrouvez quelques photographies essentielles pour découvrir plus précisément « le » guide officiel de Metal Gear Solid 5 : The Phantom Pain.
Les contraste environnementaux de MGSV. Le prologue de façon artistique.