En plein cœur de la folie
Là où les ombres sont vivantes
J'escalade souvent les pentes
Mais je ne l'ai jamais franchie
De là où l'on ne revient pas
J'aime rester à la frontière
À regarder passer des hères
D'on je n'ai pas suivi les pas
Je reste là devant la porte
Juché au sommet de ma tour
En prenant garde qu'un beau jour
Un vent sacripant ne m'emporte
Si c'est le cas alors tant pis
Je me tapirai dans un trou
Et je nierai que je suis fou
À tous les marchands de tapis
Je n'en ferai plus qu'à ma tête
J'écrirai des mots impossibles
De ma plus belle encre invisible
Et puis je deviendrai poète