" Work hard, have fun, make history ". Jamais une entreprise n'aura aussi peu respecté son slogan. Amazon, géant du web ayant généré 22,5 Milliard de dollars dans la première période 2015 est aujourd'hui au cœur de multiples scandales.
Commençons avec Jean-Baptiste Malet. Ce journaliste, décrit dans son livre les conditions de travail datant du XIXe de la multinationale. Désireux de dévoiler la face cachée de l'entreprise, il décide d'infiltrer Amazon, comme intérimaire dans l'entrepôt de Montélimar. Il décrira dans son ouvrage les conditions de travail " dignes du XIXe siècle [...]. Que ce soit en ce qui concerne les conditions de travail des intérimaires, que ce soit dans les cadences qui sont imposées, dans les contrôles de productivité, dans les fouilles au corps".
A cela s'ajoute le témoignage sous un faux nom dans le journal Libération d'une jeune intérimaire. Dans ce dernier, elle parle de " peur organisée ", de " contestation réduite au silence ".
L'entreprise est bien loin de l'univers 2.0 qu'elle prône tant. De plus, Alain Jeault, responsable CGT confie dans une interview au Nouvelobs qu'il a été impossible de réunir d'autres salariés sans garantie d'anonymat car " Il est interdit de communiquer à la presse. ". Il rajoute alors " Il y a la loi, et quand vous passez le portique, il y a la loi Amazon. "
Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'Amazon doit faire face à de tels scandales : les plaintes de concurrence déloyale, le nombre grandissant de posts d'e-commerçants et de librairies, mettent l'entreprise à mal.
Malheureusement, l'interview de Romain Voog, directeur d'Amazon France par l'équipe RTL (ci-dessous), ne fait que témoigner du déni total dans lequel l'entreprise se trouve et ne présage pas un avenir meilleur pour les salariés d'Amazon.
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