Le Livre de poche
280 pages
Publié aux Editions Stock en 2003
1917. Une petite fille de 10 ans est retrouvée assassinée dans un village français. C’est le policier local qui nous relate les événement, des années plus tard. Il veut décharger sa conscience, pensant que l’enquête n’a pas été menée correctement. Quel est ce secret qu’il va nous révéler? Quelle preuve peut-il nous apporter de la culpabilité de celui qu’il juge coupable? Il tourne autour des faits, nous décrivant la vie de l’époque, les différents protagonistes, les événements qui ont précédé le crime et ceux qui l’ont suivi.
Comme après le Rapport de Brodeck, on sort de ce livre mal à l’aise. Philippe Claudel met le doigt sur les travers du genre humain et, si on se place dans le prisme du narrateur, on pourrait presque y trouver de quoi justifier ces travers. Et c’est probablement ça qui met mal à l’aise: lire le récit de faits dérangeants, avec des justifications qui pourraient tenir la route, si notre conscience ne nous dictait que, pourtant, malgré tous les arguments que peut nous présenter le narrateur, c’est mal.