mardi 15 septembre 2015- que nous avons récemment noté que les chiffres de la sécurité routière sont déplorables. Quand je dis récemment, c’est il y a quelques jours, quelques semaines, quelques mois, quelques années, bref, on ne cesse de le constater. Ne revenons sur les réponses répressives du gouvernement à base de radars supplémentaires qui semblent pour le moins insuffisantes et explorons cette nouvelle piste : PSA Peugeot-Citroën annonce un projet de voitures sans pilote pour 2020. Je n’ai rien contre les pilotes, bien au contraire, mais voyons le projet de 2020. C’est demain, allez. Ce seront des véhicules bardés de capteurs, calculateurs et autres caméras, des véhicules intelligents, qui, à terme, devraient être totalement autonomes. Logiquement, arrêtez-moi immédiatement si ma logique ne vous le semble pas, si vers 2025-2030, laissons-nous de la marge, il n’y a que des véhicules de ce type sur les routes, finis les accidents, donc les morts. Surtout si on a inventé la téléportation d’ici-là, dirait celui qui aime la ramener, car il y en a toujours un qui aime la ramener.
- que l’Allemagne, qui avait ouvert ses portes aux migrants-réfugiés avec enthousiasme, débordée, a annoncé le rétablissement de contrôles aux frontières, en raison notamment des difficultés logistiques croissantes pour accueillir les demandeurs d'asile. Hier, le conseil européen des ministres de l'Intérieur a débouché sur un accord a minima et sans unanimité avec l'accueil confirmé de 40 000 personnes par les Etats membres, mais un flou bien flou pour l'accueil de 120 000 réfugiés supplémentaires. On risque alors, possiblement, pathétiquement, d’assister à une forme de marchandage, de négociations à coups de chiffres, de chicaneries numériques. Les discussions en nombre de milliers feront disparaître les humains sous les pourparlers. Et que fera-t-on des autres réfugiés, à commencer par le 160 001ème ? Redisons-le, s’ils étaient parfaitement heureux chez eux, chercheraient-ils une forme de début de bonheur ailleurs ? Si leurs pays n’étaient pas en guerre, fuiraient-ils la guerre ? Trouver des solutions pour les personnes en perdition semble essentiel, mais il va peut-être falloir se pencher sur l’équilibre planétaire. Et inventer la brosse à dents pour poules puisque leurs canines vont pousser, dirait celui qui aime la ramener, car il y en a toujours un qui aime la ramener.
- que selon une étude réalisée par un célèbre courtier en ligne, acheter son logement principal serait globalement plus rentable que de le louer, grâce à la baisse des taux d’intérêt. En moyenne, l’acquisition d’un 70 m² serait rentabilisée au bout de quatre ans. Oui, mais, ça dépend. Ça dépend de quoi, me demanderez-vous. Ça dépend de l’endroit de l’achat. Un achat d’un 70 m² au Havre serait rentable dès la première année, tandis qu’à Boulogne-Billancourt il faudrait patienter seize ans, le tout, sans déménager ou acheter ailleurs, sinon, ça fausse les calculs. Paris est un cas à part, avec des années d’attente pour la rentabilisation. Globalement, plus la ville est grande, plus il faut savoir patienter pour se réjouir. Conclusion, en province, il faut foncer, acheter plutôt que louer. Evidemment, il faut foncer, tête baissée, avec l’assurance de faire, d'avoir fait, ce qu’il faut faire, ce qu'il y avait à faire, si on dispose des ressources nécessaires et d’un apport suffisant. Il faut donc courir coudes au corps, tête dans le guidon et calculatrice à la main, tout en assurant ses arrières et en gardant les pieds sur terre, dirait celui qui aime la ramener, car il y en a toujours un qui aime la ramener.