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Florent Urani, un rayon de soleil nommé Rio ?

Publié le 14 septembre 2015 par Playeur.co @playeurco

Florent Urani a 25 ans et il est judoka de haut niveau. Il vit en région parisienne depuis l’âge 18 ans. Il s’y est installé pour le judo et et s’entraîne depuis à l’INSEP. Pas épargné pas les blessures ces dernières années, il espère rebondir à Rio.

Florent, à quel âge as-tu débuté le judo ? Comment en es-tu venu à pratiquer ce sport ?

J’ai débuté le judo à 7 ans à Nice. Un peu turbulent, ma mère a décidé de m’inscrire dans un club où était licencié un de mes copains de classe. Pour la petite anecdote, je n’avais pas aimé ma première séance mais de peur de vexer le professeur, j’ai dit à ma mère que je voulais y retourner et au fur et à mesure j’y ai pris goût.

Tu n’as malheureusement pas été épargné par les blessures, qu’est ce qui est le plus dur dans ces moments loin des tatamis ?

Effectivement j’enchaîne les années et les pépins physiques. Dans ces moments c’est difficiles de garder une grosse motivation pour revenir au plus vite et dans les meilleures conditions sur le tapis. Etre blessé implique d’être sérieux en rééducation, dans la vie hors du judo pour la cicatrisation et en préparation physique pour perdre le moins de terrain possible sur les autres qui s’entraînent. Forcément avec des blessures à répétition il y a une forme de résignation qui se crée de temps à autres. J’ai la chance d’avoir un entourage au top qui me soutien, notamment avec ma femme qui subit les sauts d’humeur d’un judoka frustré d’être sur le bord du tapis.

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La pesée est parfois un moment compliqué pour les judokas qui doivent fréquemment s’astreindre à un régime pour passer, qu’en est-il pour toi ?

J’ai fais des gros régimes étant plus jeune, notamment pour les championnats du monde junior mais c’est une période qui est terminée. Depuis que je suis en -73kg, je ne fais plus de régime et ça me change la vie !

Le titre de champion d’Europe par équipe est-il ton meilleur souvenir ?

C’est un très bon souvenir mais pas le meilleur. On a vécu un super moment entre potes, on est très soudé mais ça reste une compétition par équipe et je n’ai fait qu’un combat. Mon plus beau souvenir reste ma médaille de bronze lors des championnats du monde junior qui se sont déroulés à Paris. Il y avait toute ma famille et comme ça se déroulait à Paris ça avait une saveur particulière.

Qu’as-tu pensé de ces premiers jeux européens à Bakou ? Une compétition à renouveler ?

Les jeux européens ont été une super fête du sport. L’organisation était excellente, on s’est vraiment cru aux Jeux Olympiques. C’est pour moi un événement à renouveler et qui devrait même remplacer les championnats d’Europe.

Quels sont tes prochains objectifs ?

Dans ma vie personnelle, je me marie courant septembre. Sportivement, à court terme, je participe au Grand Prix d’Uzbekistan début octobre et l’objectif de l’année est de décrocher une place pour les Jeux Olympiques de Rio.

En dehors du judo, pratiques-tu, pour le loisir, d’autres sports ? Quelles sont tes passions ?

En dehors du judo, j’aime passer du temps avec mes amis, boire une bonne bouteille de vin et jouer à la belote.

As-tu une idole sportive qui a été source de motivation dans ta vie de sportif de haut niveau et plus largement ?

Non je n’ai jamais eu d’idole.

Jack’s

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