Pour ou contre les crayons à mine?

Publié le 14 septembre 2015 par Lesimparfaites
Avez-vous peur des crayons à la mine? Les bons vieux crayons jaunes? Ou les bleus? Ou même les gros méchants pousse-mines?
Vous trouvez ma question épaisse? C'est vrai: elle l'est!
Mais quand je vois tout ce qui s'écrit sur la grosse méchante technologie, je ne peux m'empêcher de me demander si nos aïeux ont autant capoté quand les enfants sont passés de l'ardoise au crayon de plomb? Est-ce qu'on n'est pas en train de virer complètement fou?
Dans la classe de JeuneHomme (le seul des petits (Z)imparfaits à ne pas être au secondaire!), son prof utilise l'application ClassDojo avec laquelle on peut suivre ce qui se passe dans sa semaine (ses bons coups et ses moins bons). Bien sûr qu'il y aurait le bon vieil agenda, mais pourquoi pas cette application? C'est pratique, convivial, intéressant et foutument bien fait! Même chose pour les tableaux interactifs, les ordinateurs, etc. Ce sont des outils qui peuvent autant aider les enseignants que les élèves en plus de multiplier les façons d'apprendre. Et ça ne veut pas dire qu'on a à abandonner tout le reste. Les enfants écrivent encore avec des crayons à mine (j'en ai étiqueté 24 juste pour lui!), apprennent et jouent avec les tables de multiplication avec des petites cartes et lisent des livres en papier à la bibliothèque.
La techno fait encore peur dans les salles de classe. Et dans la vie de tous les jours.
Les enfants vont pouvoir plus facilement tricher... Ben voyons, un enfant qui veut tricher trouvera toujours le moyen, techno ou pas! La techno dérange les enfants... Est-ce qu'on ne pourrait pas voir plutôt que la techno varie les supports pédagogiques qui peuvent aider un enfant à mieux comprendre? Tout est toujours une question de gros bon sens et d'équilibre. Mais faire semblant que ça n'existe pas ou prétendre catégoriquement que c'est une mauvaise chose démontre surtout qu'on est rigide face aux changements. On avance, on évolue et on trouve des nouvelles façons pour intéresser, le plus longtemps possible, nos enfants à l'école. C'est difficile d'être contre ça, non?