Les chercheurs de l’Université de Montréal (UdeM) et du CHU Sainte-Justine ont d’abord identifié dans les tissus utérins, le rôle d’un messager, l’interleukine1, dans le déclenchement et le développement de l’inflammation dans l’utérus. Leurs premiers tests ont cherché à inhiber ce messager, mais avec des résultats d’efficacité mitigés et, en revanche, des effets secondaires majeurs pour le fœtus.
Les scientifiques ont donc mis au point un autre agent thérapeutique, une toute petite molécule, qui grâce à sa petite taille peut agir de façon beaucoup plus ciblée sur l’interleukine1 pour bloquer spécifiquement la voie qui commande l’inflammation, sans interférer avec les voies » protectrices » sur le système immunitaire et les cellules du fœtus.
» 101.10 « , est le nom donné à cette molécule qui devra encore être testée chez des femmes ayant un historique ou un risque accru d’accoucher prématurément.
Source: The Journal of Immunology August 24, 2015, doi: 10.4049/jimmunol.1500758 Novel Noncompetitive IL-1 Receptor-Biased Ligand Prevents Infection- and Inflammation-Induced Preterm Birth