Première impression sur la route vers l'hôtel, l'Inde c'est mouillé et ça ne sent pas très bon. Mais on est au coeur de la saison de la mousson, donc j'imagine que c'est normal. L'hôtel me semble très bien vu de mes yeux endormis. C'est complètement épuisé après ce très long vol (Montréal - Istanbul - Mumbai: 23 heures de déplacement) que je m'écroule dans mon lit, dans cette chambre qui sera mon logis pour les prochains mois.
Mon logement pour les prochains mois
La première semaine fut assez difficile, je dois l'admettre. Navi Mumbai est très bruyant et les alentours de l'hôtel sont assez sales. Et en plus, il pleut pas mal chaque jour. Mettons que le bruit continuel de klaxons des rickshaw (Tuk tuk indien) et des taxis, l'air humide et nauséabond et la saleté ambiante sont assez saisissants. Et je suis pas mal le seul blanc dans le coin, Navi Mumbai n'étant pas une ville touristique. Et si on ajoute un décalage de 9 heures 30 minutes, un nouveau projet qui est très complexe, et un manque de sommeil flagrant, la recette donne un résultat assez déprimant. La deuxième semaine a été appuyée par une grippe et la troisième par estomac sensible pendant quelques jours. Bref certainement pas un excellent départ pour ce long séjour dans un nouveau pays.
Le pub de l’hôtel. La nourriture y est excellente!
Le restaurant. Déjeuner inclut!
Une toute petite partie du buffet
Le mall Inorbit situé tout près de l’hôtel
Krishna dans le hall
Pas certain...
Mais tout n'est pas négatif, loin de là. J'ai quand même eu la chance de visiter la ville de Mumbai et Pune durant ces premières trois semaines (autres chroniques). C'est là qu'on constate qu'il y a du monde en Inde, beaucoup de monde! Un peu intimidant quand on est le seul blanc dans toute cette foule.Autre première impression, les mouvements de tête que font les indiens peuvent être assez déroutants. Lorsqu'on leur parle ou qu'on leur pose une question, ils agitent la tête un peu dans tous les sens, mais on ne sait pas trop si c'est pour dire oui ou pour dire non! J'écris cette chronique après plus de 6 semaines en Inde et je ne le sais toujours pas!
Apprendre les noms peut aussi être un défi, puisque chaque prénom est complètement nouveau: Jitendra, Ranu, Nishita, Meenakshi, Madhan, Maneesha, Sagar, Arul, Abitha, Poojha, Ananda... Difficile aussi de figurer quel nom est féminin ou masculin...
Autre constatation, on peut cracher en tout temps, roter ou encore pisser sur le bord du chemin sans aucune gêne. Manger avec ses mains est aussi fréquemment observé. Autre pays, autres mœurs.
Mais on n'a pas le choix, il faut s'adapter ou disparaître comme dirait Darwin.