De qui parle-t-on ? :
Quintette français, actif depuis 2009, composé de Romain Guerret, Romain Leris, Arnaud Pilar, Vincent Pedretti et Jeremy Monteiro.
De quoi parle-t-on ? :
Pop française pur jus, joyeuse, légère, synthétique, chantée en français, dans la même mouvance que des groupes come Baden Baden ou Granville.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Pour la plupart des morceaux, synthpop enlevée qui fait aisément frétiller tous nos membres.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
A l’image de celui de La vie électrique, on ne peut s’empêcher de fredonner les refrains de ces nouvelles mélodies.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
La vie électrique devrait avoir un succès plus retentissant que le trop méconnu Regarde le ciel. Des titres comme La vie électrique ou Une vie pourraient facilement toucher le grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Pop aérienne et monocorde qui s’écoute plutôt bien en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Stephen Street, mythique producteur britannique connu principalement pour avoir materné les Smiths lors de l’enregistrement de The queen is dead en 1986, au passage un des plus grands albums de rock de tous les temps, ne se déplace plus de nos jours qu’en quelques rares occasions pour des projets dignes de sa légende. Qu’Aline et son cortège d’arpèges pop ait réussi à faire sortir le loup de sa tanière est un exploit assez remarquable qui en dit long sur son potentiel musical.
Les marseillais déclinent à l’infini le travail entamé sur Regarde le ciel. Romain Guerret et sa voix très pop française des eighties va puiser sa brillante inspiration dans cette époque là, dans le sillage des Daho, Gamine ou Taxi girl. Le festival commence avec le virevoltant Avenues des armées et le très « Dahoïste » Les résonances cachées. Puis vient le point d’orgue et single incontournable de l’album, le titre éponyme La vie électrique. S’ensuit toutes une flopée de pop songs plus mirobolantes les unes que les autres. Le groupe se permet même une incartade rock très réussie en clôture de l’album avec Promis juré craché, pour indiquer peut-être que l’avenir musical du combo sera à chercher dans cette voie là.
Que cette Aline nous fait rêver avec ses formes graciles et attirantes, sa vie électrique branchée en haute tension irradie de lumière cette musique aux atours étincelants.