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CRIMINALITÉ: Cœur lent à l'adolescence et propension à la violence – JAMA Psychiatry

Publié le 11 septembre 2015 par Santelog @santelog

CRIMINALITÉ: Cœur lent à l'adolescence et propension à la violence – JAMA PsychiatryCurieuse association, mais identifiée à partir des données de plus de 700.000 participants : l’association entre une faible fréquence cardiaque au repos chez les jeunes hommes et leur propension à une criminalité violente, plus tard dans la vie. Des conclusions présentées dans le JAMA Psychiatry qui révèlent un marqueur en fait cohérent, d’un niveau d’excitation psychologique faible, ce qui peut conduire à la recherche d’expériences stimulantes voire violentes et à la prise de risque.

Les auteurs soulignent, en préambule, qu’une faible fréquence cardiaque au repos a déjà été associée à un risque plus élevé de troubles du comportement chez l’enfant et l’adolescent. Mais à ce jour, la mesure n’avait jamais été documentée comme un prédicteur de violence sévère.

Le Pr Antti Latvala de l’Institut Karolinska et de l’Université d’Helsinki (Finlande) et son équipe ont examiné l’association entre cette mesure biologique objective, la fréquence cardiaque au repos à partir des données de 710.264 hommes, adolescents au départ de l’étude puis suivis durant 35,7 ans. Durant le suivi, 40.093 participants ont été reconnus coupables d’un crime violent.

L’analyse constate que chez les 132.595 hommes présentant une fréquence cardiaque à l’adolescente la plus faible, soit <60 battements par minute,

·   le risque de commettre un crime violent est accru de 39%,

·   le risque de commettre un crime non violent, accru de 25%,

vs les hommes (n= 139.511) ayant une fréquence cardiaque élevée à l’adolescence (>83 battements par minute).

Un nouveau facteur prédictif ? Une fréquence cardiaque faible au repos, à l’adolescence, déjà associée à des comportements agressifs et antisociaux dans l’enfance et l’adolescence, apparaît bien associée à un risque accru de comportements violents et transgressifs à l’âge adulte. Une conclusion confirmée par un expert de l’Université de Pennsylvanie (Philadelphie) qui suggère que le système judiciaire s’intéresse un peu plus à  » l’anatomie de la violence « .

Source: Journal of the American Medical Association – Psychiatry September 09, 2015 doi:10.1001/jamapsychiatry.2015.1165 A Longitudinal Study of Resting Heart Rate and Violent Criminality in More Than 700 000 Men

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