Alors que Joy McNally (Cameron Diaz) vient de se faire "plaquer", devant tous ses amis, par son fiancι, Jack Fuller (Ashton Kutcher) vient d’κtre licenciι par son patron qui se trouve κtre ιgalement son pθre ! Au bord du dιsespoir, Joy et Jack s’envolent, chacun de leur cτtι, pour Las Vegas, histoire d’oublier leurs dιboires… C’est lΰ-bas qu’ils se rencontrent et qu’ils dιcident de passer une soirιe de folie ΰ grand renfort de cocktails et de musiques endiablιes. Le lendemain matin, Joy et Jack dιchantent : emportιs dans la fougue de leur nuit bien arrosιe, ils se sont mariιs (sans se souvenir des dιtails de cette union). Dιcidant de se sιparer ΰ l’amiable, un ιlιment inattendu va remettre en cause leur futur divorce : Jack va gagner le "Jackpot" ΰ une machine ΰ sous grβce ΰ la piθce de Joy !
Le "tableau" n’ιtait pas nιcessairement emballent ΰ condition de ne pas exulter ΰ l’idιe de dιcouvrir la ιniθme comιdie romantique de Cameron Diaz ressassant, cette fois, la dιjΰ vieille recette du "Je t’aime… moi non plus"… Pourtant le "Jackpot" du rιalisateur Tom Vaughan a de quoi surprendre et rιjouir les spectateurs s’aventurant, c’est vrai, en terrain (archi)connu…
Nettement plus "jouissif" que "La Rupture" qui donnait un peu trop dans le Bla’bla et la crise de nerf, "Jackpot" (en V.O., "What Happens in Vegas") soigne ιgalement les Happy End’s et les bons sentiments au risque de perdre pas mal d’effet de surprise. Les amateurs du genre qui auraient ιtι dιηus par la fin plutτt mal nιgociιe de "Petites confidences (ΰ ma Psy)" n’ont ici pas trop de souci ΰ se faire au niveau de la finalitι de cette comιdie romantique.
Pas trop poussif dans la "guimauve" et pas trop dιvergondι, non plus, comme les films des frθres Farrelly (qui s’assagissent toutefois avec le temps), "Jackpot" sιduit avant tout grβce au tempιrament fougueux et irrιvιrencieux des ses deux tκtes d’affiches avec la toujours rayonnante Cameron Diaz, pour vous messieurs, et le grand beau brun Ashton Kutcher, pour vous mesdames.
Parfois incisives et certainement pas avares en charme, nos deux stars composent l’anti-couple parfait ΰ force de jouer selon les rθgles de "La Guerre des Roses" - en mode mineur toutefois -. Outre les quelques petites (gentilles) vacheries que nos deux pseudo-tourtereaux fomentent, l’aspect plus corrosif de ce film est avant tout le fruit des interprιtations de Rob Corddry et Lake Bell ("Le Fantτme de mon ex-fiancιe")...
Ces deux seconds rτles remplissent ΰ merveille leur rτle de troubles fκte et de conseillers matrimoniaux "du dimanche". Vu notamment dans "Quand Chuck rencontre Larry", "Les Rois du patin" et "Les Femmes de ses rκves", Corddry n’a pas beaucoup de peine ΰ interprιter, avec fougue, l’ami de Jack Fuller, alias Kutcher, qui est en mκme temps son (piθtre) avocat et confident. De son cτtι, Lake Bell ne se dιbrouille pas trop mal non plus dans la peau d’une serveuse de bar, assez fιministe, entretenant une rιelle complicitι avec Joy.
Sans explorer de nouvelles facettes de la comιdie romantique par excellence, "Jackpot" dispose de quelques belles cartes pour proposer un spectacle amusant, sans κtre trop amer ou frivole, et romanesque, sans κtre trop ampoulι par des tonnes de fleurs bleues. Comme disait le "King" : "Viva Las Vegas" !
La bande-annonce…
Le retour de Treat Williams…
Pθre d’Ashton Kutcher dans "Jackpot", Treat Williams signe ici un sympathique come-back aprθs s’κtre plutτt adonner aux sιries Tv. Absent des salles obscures depuis 2005 et "Miss FBI. Divinement armιe", Williams s’ιtait notamment fait remarquι, en 1997-1998, en jouant successivement dans "Ennemis rapprochιs" - rιunissant Brad Pitt et Harrison Ford -, dans "Aussi profond que l’ocιan" ainsi que dans l’excitant et juvιnile "Un Cri dans l’ocιan", film de monstres marins au fort accent de pop-corn mis en scθne par Stephen Sommers.