Il paraîtrait...

Publié le 11 septembre 2015 par Ericguillotte
vendredi 11 septembre 2015

- que si on écoute le Dr Kelley de l'université d'Oxford, surtout, si les autorités l’entendent, tout va changer. Il affirme que notre corps fonctionne selon un réglage, un cycle, qui ne peut être modifié. Il affirme également que le rythme circadien adulte ne correspond absolument pas aux horaires traditionnels de travail, de 9h à 17h. Il enfonce même le clou en lançant que forcer les gens à travailler avant 10 h s'apparente à de la torture. Carrément. Culotté, le bon docteur ! Il prétend même que le fait de commencer à travailler tôt rend les employés malades, épuisés et stressés. Ce qu’on voit parfois, en effet. Conséquemment, il conclut que suivre ce rythme non approprié a des conséquences sur nos performances, notre humeur et notre santé mentale. Vos collègues de boulot sont fous ? Votre boss est machiavélique ? Vous-mêmes, vous vous sentez parfois borderline, avec une envie de mordre, de casser la pointeuse ou d’enfoncer des trombones dans les yeux de passants innocents ? Ne cherchez pas ! Ce sont vos horaires de bureau ! Donc ? Changez-en. Et si votre patron s’en offusque, présentez-lui les bons arguments. On prend ce chemin ; on bifurque ou on rebrousse en cas d’erreur.

- qu’une ancienne espèce du genre humain, l’Homo Naledi, jusqu'à présent inconnue, a été découverte dans une grotte, en Afrique du Sud. Sous forme d’ossements. Aucun survivant. Ce qui est dommage. Ils en auraient eu des trucs à raconter ! Les ossements de 15 hominidés ont été exhumés. Les scientifiques ont fait le tri. Les fossiles ont été trouvés dans une grotte profonde, près de Johannesburg, sur le site archéologique connu sous le nom de Berceau de l'humanité, site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Certains aspects de l'Homo Naledi, comme ses mains, ses poignets et ses pieds, sont très proches de celles de l'homme moderne. En revanche, son petit cerveau et la forme de la partie supérieure de son corps sont plus proches d'un groupe pré-humain appelé australopithèque. Les scientifiques vont les étudier, et on verra s’il faut prévoir des budgets planétaires pour inventer des pressoirs à crânes. Vu ce que l’homme moderne fait certaines fois de son cerveau, ne serait-ce pas une piste à étudier que de le réduire un peu ? Reste bien sûr à prouver que le Naledi était plus pacifique que l’homme de 2015. Mais quand on voit la liste actuelle des crimes contre l’humanité, le contraire serait étonnant. On prend ce chemin ; on bifurque ou on rebrousse en cas d’erreur.

- que des chercheurs d'Harvard ont étudié, avec succès semble-t-il, le potentiel de régulateur d'humeur d’un dérivé du LSD chez des personnes souffrant de troubles bipolaires, dépression ou anxiété. Des études ont également donné de très bons résultats sur l’atténuation des troubles obsessionnels compulsifs, à condition que la substance soit administrée en doses minimes et subtilement calculées. Pourquoi ne pas aussi imaginer fournir une dosette quotidienne à l'ensemble de la planète afin de créer un monde à l'humeur égale, au sourire facile, au regard joyeux ? Vendredi dernier, à Handeloh près de Hambourg, 29 professionnels de la médecine alternative ont pris cette substance hallucinogène au cours de leur congrès sur l’homéopathie, afin de s’autotester avant d’administrer à leur patient le doux remède, certainement. La chaîne allemande NDR a pu filmer l’expérience, montrant les participants délirant, se roulant par terre, titubant et tenant visiblement des propos incohérents. Conclusion, il faudra revoir le dosage, lorsque la trentaine de praticiens sera sortie de l’hôpital. Slogan du prochain congrès : on prend ce chemin ; on bifurque ou on rebrousse en cas d’erreur.