Quand le cœur dit oui mais la raison dit non.
C’est le mini conflit auquel j’ai dû récemment faire face.
Un coup de foudre vestimentaire, ça existe. Je l’ai vécu. Dès que je l’ai entraperçu lors des défilés automne hiver de la saison 2015 2016. Immédiatement, je me suis fait des films, imaginée en femme capitaine conquérant le monde du bout de ses stilettos et de sa marinière courte, coiffée de sa casquette de compét’.
Je me voyais carrément en femme longiligne, marchant de façon langoureuse avec ma tenue sexy et près du corps, bravant toutes les tempêtes du business et des batailles de pouvoir !
Sauf que j’avais oublié un léger détail … très léger.
Je n’ai pas la silhouette de la fille sur laquelle ce pull est présenté. Mes petits bourrelets (apprivoisés !) sont toujours plus élégants lorsqu’ils ne dépassent pas du bas d’un pull. Toute ma garde-robe ne se compose pas uniquement de pantalons et jupes à taille haute. Et enfin, pour finir, je ne porte quasiment plus de talons très hauts, 7 cm étant mon ultime limite pour des escarpins, et surtout pas tous les jours.
J’ai quand même fait venir ce pull (je suis devenue une cliente VIP chez MyTheresa, tu m’étonnes !) pour l’essayer, l’apprivoiser, faire coller l’image que je m’étais créée à la réalité.
Alors, oui, avec cette jupe notamment, cela pouvait aller. C’était même plutôt joli. Mais avec un de mes jeans favoris, la fameuse petite bouée prenait un peu trop ses aises. La cacher par un top en dessous ? Nan … Ce pull n’est beau que porté simplement, sans artifice.
C’est donc avec un vrai regard d’amour inassouvi que j’ai fait ce que la raison m’ordonnait. J’ai renvoyé ce pull.
J’en soupire encore de tristesse …