Batman Arkham Knight, est le quatrième opus de la saga « Batman Arkham ». Il reste officiellement le dernier d’une trilogie, car le sous-estimé Batman Arkham Origins, n’est pas développé par Rocksteady, mais par Warner Montréal.
Bat(mobile) Arkham Knight
Dans cette ultime aventure, le Joker est mort, et quelques mois après les évènements d’Arkham City, Batman affronte l’épouvantail qui dépeuple Gotham City grâce à sa toxine, et en prend ainsi le contrôle, aidé par tous les ennemis du Chevalier Noir, ainsi que par un adversaire mystérieux mais terriblement dangereux : Arkham Knight. Pour cela, vous allez avoir besoin de beaucoup d’aide, que ce soit de Jim Gordon, Nightwing, Robin, Oracle, Alfred, Lucius Fox et votre Batmobile. On en a beaucoup entendu parler, et elle est le fer de lance de la com’ autour de ce Batman. A la fois, moyen de déplacement et véritable arme de destruction massive, elle vous sera indispensable pour affronter les centaines de drones et tanks qui sillonnent les rues de Gotham. En mode poursuite, vous pourrez rallier rapidement vos objectifs dans une map gigantesque, et en mode combat, vous pourrez vous déplacer comme bon vous semble même dans les endroits les plus exigus. Les tanks… vous serez amené à plusieurs occasions, à combattre nombre de ces boites de conserve dans des combats trop long et redondants. C’est clairement l’un des points les plus pénibles du jeu, car si ces combats sont dynamiques, ils sont vite répétitifs.
Les connaisseurs de la série retrouveront tout de suite leurs marques avec le système de combat « free flow », toujours aussi efficace et l’ajout de petites nouveautés pour des combos de plus en plus dévastateurs. Vous alternerez phases de combats et d’infiltration et il est bon de noter que le jeu offre par moment des phases de combats en binôme où vous pourrez alterner à tout moment entre Batman et l’un de ses coéquipiers. Vous n’échapperez pas aux améliorations, accessibles par un système d’XP, que ce soit pour le combat, votre armure, la Batmobile ou encore vos gadgets. De longues heures avant de posséder tout au maximum.
Un nouvel ennemi
Le titre du jeu l’indique : Arkham Knight est l’élément central du jeu. Personnage inédit créé en collaboration avec DC Comics, celui ci vient combattre le chevalier noir à armes égales et est étonnamment puissant. L’histoire se met en place gentiment pour dévoiler au fur et à mesure tous ses enjeux. Par une mise en scène et une réalisation, par moment, « génialement intelligente » (certains passages sont terriblement bien fichus), on comprend les enjeux et les devine peut être un peu trop facilement, mais quel pied ! Les connaisseurs de l’univers de Batman seront aux anges. J’insiste une fois de plus sur l’aspect mythologique qui est, extrêmement fouillé. La ville est gigantesque et regorge de clins d’oeil cachés ça et là, et bon nombre de biographies et contenus audios sont à découvrir. Une bible vidéoludique en somme.
Batman Arkham City 3.0
La réalisation des Arkham à toujours été une réussite, mais on passe un cran de dessus avec cet opus. Batman Arkham Knight, s’il utilise l’Unreal Engine 3, est très beau, fin, très détaillé, et ultra fluide. Il n’y a aucun temps de chargement de tout le jeu. Que l’on passe d’un intérieur à l’extérieur, de la Batmobile au ciel par une propulsion, le soft encaisse sans broncher et offre une distance d’affiche énorme. Je n’ai noté qu’une retard d’affichage de texture, mais je l’ai cherché (foncer à toute bersingue en Batmobile puis s’ejecter à la vitesst maximum à provoquer un retard de texture d’une seconde ou deux).
Parlons durée de vie : vous avez le choix. Finir le jeu et vaincre l’épouvantail vous donnera accès à la fin tronquée (comptez une dizaine d’heures). Coffrez tous les ennemis de Batman et finissez les missions annexes et vous aurez le droit de voir la vraie fin. Et j’arrive au dernier défaut du jeu : Nigma. Pour voir cette fin, il faut arrêter tout le monde, y compris l’Homme Mystère. Mais ce ne sera possible qu’après avoir découvert les 243 trophées et énigmes du jeu : ce qui est clairement trop. Trop long, trop redondant, trop pénible… Il faut le vouloir (et franchement, je me suis aidé d’une soluce, car j’en avais marre). Mais tel est le prix pour voir la fin de cette saga qui reste magistrale.
- La réalisation
- L’univers dense
- Aucun chargement
- Des moments épiques
- Les combats de tanks
- Les *!&#% 243 énigmes de Nigma
Notes Techniques et conclusion
GRAPHISMES
BANDE-SON
GAMEPLAY
DURÉE DE VIE
90MUST-HAVE
Je reste totalement amoureux de cette franchise. Batman Arkham Knight pulvérise les adaptations précédentes de comics et nous offre un jeu très travaillé et intense. Un réel moment de joie. Magique.
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