de Terry Pratchett et Stephen Baxter.
Dernier volet de la trilogie de la Longue Terre – mais est-ce vraiment sûr ?, cet opus s’arque autour de quatre axes qui, au final, se rejoindront : Sally Linsay et son père partent pour explorer Mars qui s’avère permettre elle aussi le déplacement dans des mondes parallèles ; Maggie Kauffman guide deux transporteurs militaires pour une exploration extrême des Longues Terres dans le but de proclamer l’ensemble des territoires ainsi visités sous l’Egide des Etats-Unis de la Primeterre ; Lobsang et Soeur Agnès débattent, Joshua Valienté, après avoir aidé les rescapés de l’éruption du Yellowstone, se retrouve aux prises avec une nouvelle menace pour l’Humanité : la « next generation », un homo superior qualifié.
Si la « patte » Pratchett se ressentait dans les deux premiers opus, le propos est ici beaucoup plus sérieux et scientifique, à tel point que l’on a l’impression de lire un long traité – intéressant, hein, je n’ai pas dit le contraire – sur l’évolution et le darwinisme ; des questionnements sur le face à face entre l’Humanité et cette autre espèce naissante qui risque d’en provoquer l’extinction. Des interrogations morales sur le droit de vie ou de mort, la survie à tout prix. Bref, pas vraiment un roman, plutôt un ensemble de questionnements philosophiques avec une fin faiblarde, qui n’en paraît pas une.