Synopsis :
Lorsqu’il fait la connaissance de Maria Altmann, un jeune avocat de Los Angeles est loin de se douter de ce qui l’attend… Cette septuagénaire excentrique lui confie une mission des plus sidérantes : l’aider à récupérer l’un des plus célèbres tableaux de Gustav Klimt, exposé dans le plus grand musée d’Autriche, dont elle assure que celui-ci appartenait à sa famille ! D’abord sceptique, le jeune avocat se laisse convaincre par cette attachante vieille dame tandis que celle-ci lui raconte sa jeunesse tourmentée, l’invasion nazi, la spoliation des tableaux de sa famille, jusqu’à sa fuite aux Etats-Unis. Mais l’Autriche n’entend évidemment pas rendre la « Joconde autrichienne » à sa propriétaire légitime… Faute de recours, ils décident d’intenter un procès au gouvernement autrichien pour faire valoir leur droit et prendre une revanche sur l’Histoire.
Inspiré d’une véritable histoire, La femme au tableau va probablement changer votre regard sur les œuvres légendaires de Gustav Klimt. En effet, le film, qui nous fait voyager jusqu’en Autriche, s’approprie cette émouvante histoire d’une main de maître. Bien sûr, l’émotion quant au contexte historique (le terrible Troisième Reich) est inéluctable, avec notamment l’utilisation de récurrents flashbacks qui nous détaillent la jeunesse mouvementée de Maria (jouée par Helen Mirren). Malgré un rythme plutôt lent, l’intrigue du film reste très prenante, et la musique est là pour maintenir la secousse qu’il inspire.
Le duo de vedettes est superbe (Helen Mirren et Ryan Reynolds), on y retrouve un Ryan Reynolds brillant dans un rôle inhabituel, et Helen Mirren, magistrale ! Dans les seconds rôles, on compte la pétillante Katie Holmes, ou encore le saisissant Daniel Brühl.
En l’adaptant au grand écran, La femme au tableau popularise cette histoire poignante et captivante avec beaucoup de sensibilité, et même si l’on a beau anticiper la fin du métrage, son dernier acte n’en reste pas moins bouleversant. À voir !
Lewis