Synopsis :
La mère de Bambi a disparu et c'est son père, le Grand Prince de la forêt, qui l'élève. Sans tendresse, il lui enseigne toute les prérogatives dues à son rang, mais semble toujours déçu par son fils.
Bambi trouve un peu de réconfort auprès de ses amis, Panpan et Fleur. Et lorsqu'il revoit Féline, la jeune biche, beaucoup d'émotions l'envahissent... Mais Bambi doit aussi compter avec Ronno, un jeune cerf brutal qui le considère comme son ennemi.
Lorsqu'un jour, Bambi se retrouve face à des chasseurs, la peur le paralyse et il manque de se faire tuer. Il ne doit son salut qu'à l'intervention de son père qui, déçu une fois de plus, demande à Maître Hibou de lui chercher un nouveau foyer.
Pourtant, quelque temps plus tard, alors que Ronno se montre agressif, le Grand Prince est témoin d'un exploit de son fils, et ses sentiments évoluent. C'est le début d'une nouvelle relation...
Une suite à Bambi ? Vraiment ? Et bien oui ! Hélas, cette dernière est plus ou moins tombée dans l’oubli. Sortie en 2006, soit il y a un peu moins de 10 ans, Bambi 2 s’est montré sur grand écran à travers la planète (sauf aux États-Unis où il n’est sorti que directement en DVD, curieusement), et pour une suite Disney, le film est très réussi !
Comme beaucoup le savent, nombreuses sont les suites Disney ratées, voire catastrophiques ; je salue au passage Le Bossu de Notre-Dame 2, Le Retour de Jafar, La petite sirène 2, et j’en passe et des meilleures ! J’utilise le terme «suite», mais ce dernier n’est pas vraiment approprié puisque Bambi 2 est plus un complément de l’histoire du premier film, qui se situerait à partir du moment où Bambi perd sa mère – le film commence d’ailleurs par une reprise de cette scène, qui nous a tous fait pleurer gamins. Dans ce second film, on retrouve donc tous les personnages incontournables du premier, parmi eux, Pan-Pan, Fleur, Féline, et même Ronno (qui est plus présent dans ce film, que dans le dessin animé de 1942). Bambi est toujours aussi adorable, tout comme ses fidèles compagnons, toujours si amusants et attachants (mention à Pan-Pan et Fleur), et Féline, mignonne comme tout. Ronno, lui, est là pour instaurer la tension, et c’est un peu l’antagoniste du film, - vous fermerez les yeux et aurez l’impression d’entendre un ado crâneur, rouler les mécaniques dans une classe de collégiens - il est un genre de caïd en carton, qui n’a pas grand-chose dans le pantalon – bien qu’il essaye de prouver le contraire !
Plongés dans des décors magnifiques, l’autre gros point fort du film est la relation qui s’installe entre Bambi et son père, Le Grand Prince de la Forêt, qui est très attendrissante, comme tout le film en lui-même. Très franchement, le film a finalement peu à envier à son œuvre de référence - «Si, si ! Je sais, c’est dur à croire ! », et n’a non plus, pas à rougir devant ce dernier. Bambi n’a donc pas pris une ride dans ce second film qui raconte sa «pré-adolescence» sans acné (si on peut dire ça comme ça), et on peut dire que Bambi 2 est tout à fait superbe !
Lewis