Il paraîtrait...

mercredi 9 septembre 2015

- que les Français auraient besoin de 500 € de plus chaque mois pour vivre bien. C’est une étude qui l’affirme. 51% des français estiment que leur pouvoir d'achat a baissé au cours des douze derniers mois. 16% indiquent, affirment, avouent, être à découvert tous les mois. Et donc, même si l’économie du partage et les modes de consommation alternatifs connaissent un succès grandissant, les Français assurent que s’ils avaient ces 500 euros supplémentaires, ils les consacreraient essentiellement aux loisirs, à l'habillement et à l'alimentation. Alors, serait-ce totalement idiot de dire, arrêtez-moi si je m’égare, que si on donnait ces euros à ces français, et qu’ils les dépensaient, l’argent reviendrait dans le circuit et qu’on pourrait imaginer atteindre une forme d’équilibre ? C’est plus complexe que ça ? Faut-il que j’acquiers L’Economie pour les Nuls ? Faut-il plutôt apprendre aux français à manger moins, à rapiécer leurs vêtements et se régaler à regarder tourner leur tambour de lave-linge ? Non, mais aidez-moi, vous voyez bien que je cherche mais ne trouve pas !

- que pour accélérer les files d'attente, il faudrait servir les derniers en premier. C’est la conclusion à laquelle ont abouti des chercheurs danois, non sans flirter avec une certaine provocation. Mais réfléchissons avec eux, voire comme eux. Selon eux, le principe du premier arrivé premier servi allonge le temps d'attente pour tout le monde. Pourquoi ? Parce que tout le monde veut être le premier, pour ne pas attendre, si bien que tout le monde tente d’arriver le plus tôt possible, ça bouchonne, ça congestionne, ça piétine, si bien que tout le monde attend une plus longue période. C’est d’autant plus idiot lorsque la place est réservée, numérotée, comme au spectacle, dans un stade ou dans un avion. Ça l’est moins quand le nombre de places est limité. Et là, les chercheurs danois resteraient quoi ? Ils resteraient muets. Ou ils diraient que ce n’était pas leur propos. Ou ils réaliseraient une autre étude. Ou alors ils me demanderaient de quoi je me mêle. Que diraient-ils donc ? Je ne sais pas, je ne sais plus, et je ne parle pas danois. Non, mais aidez-moi, vous voyez bien que je cherche mais ne trouve pas !

- que puisque les buralistes ne veulent pas de l'obligation de vendre le tabac dans des paquets neutres, pas encore passée, ni de la hausse du prix du paquet de cigarettes à 10 euros, que certains députés appellent de leurs vœux, ils ont manifesté hier dans la France entière. Ils sont 26 000 sur le territoire. D’après une estimation publiée dans la Revue du praticien, le nombre de décès attribuables au tabac serait de 78 000 par an en France. Doit-on comparer les deux chiffres, ou ce serait, là, de la mauvaise mathématique ? Le paquet neutre à 10 euros signifierait, d’après les buralistes, la mort de leur commerce. Oui, mais, le paquet non neutre à 1 euro signifierait la mort de leurs clients. Certes, on risque, à un moment ou un autre, d’être trop nombreux sur la planète, mais rendre les cigarettes gratuites pour faire de la place, ce ne serait pas un peu pernicieux, non ? C’est ennuyeux. Qu’il serait bon de trouver solution. N’y a-t-il pas moyen de leur faire vendre autre chose, des vélos, des baskets, des fleurs, des fondants au chocolat. Non, mais aidez-moi, vous voyez bien que je cherche mais ne trouve pas !