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Reflexion sur les logiciels pour Ecommerçants et leur utilisation

Publié le 09 septembre 2015 par Olivier

Il faut l’avouer : on leur en demande beaucoup à nos marchands.

« T’as une boutique physique ? Pas le choix maintenant, il te faut un site en ligne. »

« Maintenant que tu as ton site en ligne, pense à ton SEO, ton Adwords et ton nouveau design. Et les Places de Marché ? Tu connais ? »

Alors, tel les jeunes parents qui, d’un coup, doivent gérer des triplés, il jongle notre marchand. Il jongle.

Reflexion sur les logiciels pour Ecommerçants et leur utilisation
(source Hachette Edition)

En effet, il jongle avec  (inspirez, prenez votre souffle) :

son logiciel Ecommerce (PrestaShop, Magento, Wizishop, PowerBoutique…), son Outlook/Gmail, son compte Adwords, son compte Google Analytics, son Gestionnaire de Flux, son logiciel d’emailing, son Twitter, son Facebook,

(on reprend son souffle…)

son logiciel multi-convertions (oui, on ne sait pas ce que c’est, mais ça doit bien exister), son interface d’affiliation, son logiciel de suivi de prix, son logiciel de suivi de Likes Facebook, de suivi de followers Twitter, de suivi de backlinks, de suivi de positions sur Google, de suivi de suivi, son interface d’agrégation d’interfaces, son logiciel de gestion de logiciels, son compte de gestion de comptes, son logiciel de gestion de gestion, … … … et surtout, celui qu’il ne faut surtout pas oublier sans quoi cette liste à la Prévert ne serait complète : son-compte-de-logiciel-pour-avoir-accès-à-l’interface-de-son-compte-de-gestion-de-logiciel-pour-faire-son-suivi-de-gestion-parce-que-sans-ça-t’es-pas-un-vrai-ecommerçant-et-donc-tu-te-devras-de-culpabiliser… … … …

Voilà, donc, avec quoi doit jongler un Ecommerçant en 2015.

Il les maîtrise tous, ces outils, le Ecommerçant. Que l’interface soit simple, facile à prendre en main ou pas. Il s’en fou, lui, le marchand. Il les maîtrise toutes ces interfaces.

Ou pas, d’ailleurs. Mais ça, le marchand, il s’en cogne … Car là n’est pas le problème : tel ce jeune couple de parents avec des triplés, il n’a pas d’autre choix que de gérer.

Ton interface qui va l’aider à faire mieux son job tous les jours ? Bravo. Mais il s’en cogne. C’est comme pour ces jeunes parents, lorsque Enfant n°2 vient pleurer parce que Enfant n°1 lui a piqué le jouet que vous aviez acheté pour Enfant n°3 : ils vont gérer/jongler/se démerder, bien sûr. Mais, en vrai, ils s’en cognent. Ils s’en cognent de « à qui est le jouet et qui l’a piqué à qui« . Faut juste gérer…

Et ben, le marchand, c’est comme ces jeunes parents : ton interface, il s’en cogne gère.

Maturité, ou le ras-le-bol du marchand

Maturité, en fait, c’est une façon polie de dire que, notre marchand, il en a marre. A la base, il voulait juste ouvrir un bouclard dans le quartier de son enfance et avoir une présence nationale via un site Ecommerce. C’est tout. Et maintenant, il a envie qu’on le lâche…

« Ecoutez les gamins, vous avez 18 ans maintenant, alors vous vous démerdez ! Demande à tes frères ! T’en a 2 ! Maman et Papa ça fait 18 ans qu’ils gèrent s’en cognent. »

Le Ecommerçant, donc, il sélectionne, il élague. Pas le choix, il manque de temps. Il fera un choix entre les logiciels qu’il ouvrira tous les jours, et, les autres, qu’il n’ouvrira qu’une fois par mois.

Et, il ne pourra en consulter que 5, maximum, de façon journalière.

N°1 : Son logiciel Ecommerce (PrestaShop, Magento, etc.). Pas le choix. Faut s’y connecter tous les jours.

N°2 : Son Outlook/Gmail. Obligé de s’y connecter aussi tous les jours.

N°3 : Son Adwords ? idem. Même si le marchand n’y comprend plus grand chose, il surveillera les lignes « Dépenses » et « Nombre de Ventes ». C’est tout… (et quand une agence l’appellera pour la 4ème fois pour lui dire que son Adwords peut sûrement être amélioré, le marchand répondra « Vous inquiétez pas, tout va bien dans mon Adwords, mais merci de votre proposition. Après toutes ces années, mon Adwords je m’en cogne gère. »

Donc, ça fait déjà 3 interfaces à ouvrir dans tous les cas tous les jours. Reste donc une place, ou deux grand maximum.

N°4 : Son Google Analytics ?  Oui. Il va s’y connecter tous les jours quand-même : il veut savoir tous les jours son nombre de visites.

Son logiciel d’emailing ? Non. « J’ai fais un emailing Noël dernier, ça va…. »

Son logiciel de suivi de positionnement sur Google ? « Oui je sais, les positions sur Google ça change tous les jours. C’est justement pour ça que je regarde pas tous les jours… De toutes façons je sais, je suis pas assez haut dans Google. Tu sais quoi ? Je m’en cogne gère. »

Reste donc 1 place, max.

Arrive donc son outil de gestion de flux et des Places de Marché.

Et il semblerait que le marchand, blasé, vaincu du fait de l’importance des flux, ait accepté, comme un état de fait que, oui, il va devoir se connecter encore à une interface de plus tous les jours. L’avenir d’un Ecommerce se trouve dans ses flux.

Donc voilà les 5 interfaces utilisées quotidiennement par un marchands.

5 Interfaces au quotidien. Peut-on réduire ce chiffre ?

Pour régler ce problème d’overdose d’interfaces, il existe le rêve : celui de l’outil tout en 1. On appelle cela une « suite de logiciels qui fait tout, même gérer tes triplés« .

Ou, encore, celui de l’outil qui regrouperait, au sein d’une unique interface, tous les autres logiciels utilisés. Beaucoup d’outils se sont proposés de jouer ce rôle, en vain.

Pourtant, nous pensons chez Shopping Flux, que nous nous devons quand-même tenter de réduire ce nombre de 5 interfaces journalières.

Car nous croyons qu’il faudrait que les marchands, devenus E-marchands, passent plus de temps à faire leur métier, c’est-à-dire, acheter, et moins de temps devant leur écran d’ordinateur, à faire des paramétrages.

Il leur faudra sortir du piège dans lequel les start-up et autres nouvelles tendances de l’Ecommerce les ont amenés: encore un logiciel avec de belles interfaces, mais qu’il faudra gérer.

On est en 2015, bon sang. Tout le monde s’est lancé dans sa start-up à destination des Ecommerçants et le Ecommerçant, il culpabilise, à tord, de ne pas toutes les maîtriser ou les utiliser.

La route vers l’overdose.

Ainsi, même si notre logiciel Shopping Flux a l’énorme chance de faire partie de cette fameuse liste des « 5 logiciels pour Ecommerçants à ouvrir tous les jours« , notre mission est d’aider les marchands à passer moins de temps devant leur ordinateur.

L’innovation est l’itération vers une vision. Et notre vision nous dit que le Ecommerçant en a assez d’être toute la journée devant son écran : il doit, au contraire, se retourner et passer du temps avec ses fournisseurs, sa logistique, chercher de nouveaux produits à vendre, de nouvelles opportunités d’achats, etc…

S’il recrute, il ne doit pas avoir besoin de recruter pour sa partie Web, mais plutôt pour sa partie « achat », « recherche de nouveaux produits/marchés ».

Et puis une fois que son boulot d’Ecommerçant terminé, il rentre s’occuper de 3 gamins. Terminé.

Là est notre croyance.

Ainsi, après 1 an de travail au sein de notre équipe, une nouvelle version de Shopping Flux arrive et elle se nomme V2-S.

Une nouvelle interface tellement efficace, que vous découvrirez que, dans un futur proche, il vous sera possible de paramétrer votre Shopping Flux directement depuis votre iPhone.

Directement depuis votre iPhone, oui, afin de gagnez en productivité, et de passer moins de temps devant vos écrans.

Nous espérons ainsi permettre aux E-marchands de redevenir Marchands.


Le gestionnaire de flux du futur sera paramétrable via un iPhone. via @shoppingflux
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La première étape de V2-S sera déployée à partir de Lundi chez nos clients, et une vidéo sera disponible sur notre compte twitter.

Bonnes ventes à tous les Ecommerçants : nous existons pour vous aider.


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