On en a beaucoup (entendu) parlé depuis des semaines sous les angles psychologiques, émotionnels, pédagogiques, économiques... On a soupiré devant la liste des effets scolaires, puis la seconde liste reçue dans les premiers jours de classe. On a payé les frais, acheté des souliers neufs, les uniformes (ou non), commencé à faire (ou coacher) les premiers lunchs, survécu aux premiers devoirs, réussi à arriver à l'heure à l'arrêt d'autobus. Les enfants ont pris le temps de déjeuner, ils n'ont pas oublié leur agenda, leurs cartables, leur linge d'édu. Ils se sont déjà fait des nouveaux amis, ils aiment leurs profs, ils savent déjà quelles activités-midi ils vont choisir. Le retour à la maison se déroule bien, ils sont crevés et se couchent sans discuter.
Et (encore une fois) on a chialé, trouvé ça dur, cher, mal organisé. On a stressé, angoissé, mal dormi. On s'est inquiétés, mis de la pression, on a eu le coeur qui se serre.
Mais c'est fait. C'est parti! On a redémarré le moteur et... ça roule! On a passé à travers la rentrée... comme à tous les ans!
Faudrait se rappeler tout ça l'an prochain, à la fin août, juste avant d'appuyer sur le bouton "panique"! ;-)