On commence à parler de bulle spéculative du pétrole. Les hedge funds, encore ceux-là, gagent sur une remontée du dollar américain mais se servent du baril de pétrole pour se couvrir. La spéculation sur les ressources semblent évidente. Des montées à coups de 5$ le baril, c’est carrément anormal. Il y a de quoi être inquiet.
Va-t-il redescendre? Quand? Bien des mystères sont insolubles dans l’économie mais certains s’avancent. Remarquez qu’ils sont payé pour ça. Jeff Rubin de la CIBC voyait le litre d’essence à 1,50$ et le baril à 150$ d’ici 4 ans. Lorsqu’il a fait cette prévision, il passait pour un alarmiste mais, encore une fois, il faut reconnaitre la justesse du tir.
Ce matin Clément Gignac l’humoriste économique, s’avance encore le bras dans l’engrenage des prévisions. Il me semble que son score est inférieur à pile ou face! En début d’année, il voyait le TSX terminer 2008 à 11 200. (il est 15 000). Maintenant, il ose prédire un baril entre 75 et 80$. Mais cette fois, il y a des p’tits amis qui chantent le même refrain. Le cours actuel ne suit plus les réserves et la demande mais répond essentiellement à la spéculation.
Moi je rigole un peu en relisant John Cassidy. A la fin 2007, il anticipait que le baril pouvait redescendre à 30$. Il nous avertissait même de ne pas ranger notre VUS trop loin car le gallon US à 1.50$ pourrait revenir plus tôt qu’on le pense.
Cher monsieur Cassidy, peu importe que le baril revienne à 30$ ou grimpe à 150$, comme le voit Morgan Stanley). Je suis totalement écoeuré d’engraisser les producteurs de pétrole et les spéculateurs. En août j’aurais une voiture hybride.