La migration des oiseaux est un phénomène qui permet aux espèces d'échapper à un changement d'habitat ou une baisse de disponibilité de nourriture liée aux rigueurs d'un climat défavorable.
La vague de migrants poussés par la rigueur de leur pays d'origine n'est-elle pas similaire ?
Cette rigueur est d'ordre conflictuel générée par la politique et l'économique. Nos gouvernants policaillent, affichent ce slogan : " le changement c'est maintenant ", seulement la magie n'opère pas, rien ne se produit comme cela devrait, et le plan pour maintenir la température en dessous des 2 degrés est atrophié avant même d'être voté.
Tous les observateurs constatent l'impact du réchauffement climatique susceptible de remettre en cause la sédentarisation des populations. Nul ne peut dire combien, peut être une hausse de 4 degrés, inévitablement mers et océans monteront, ce sera comme toujours plus que l'estimation de un mètre, l'on parle de 3 ou 4 mètres.
Les migrants sont des étourneaux à la recherche d'une alimentation et d'un refuge.Certes la détresse qui s'affiche sur les médias ne laisse pas insensible, mais en vérité n'est-ce pas une sorte de substitution à une prédation inexistante chez l'homme moderne ? C'est officialisé par les médias scientifiques, la sixième extinction est enclenchée, la faute à qui ? A l'homme dont le processus vital est engagé.
L'extrême dureté de ce constat interpelle face à la surpopulation dans notre société : de 2,5 milliards à plus de 7 milliards en moins d'un siècle, peut-être 10 voir 12 milliards en 2050. !
Si la population des étourneaux venait à augmenter à ce rythme, l'homme s'autoriserait immédiatement à réguler sa population. Aveugle, inconscient, irresponsable, il ne pense qu'à sa petite personne. Dans un fait divers récent, quelques individus ont séquestré le directeur du parc de la Vanoise en France, et sous la menace ils ont obtenu l'extermination de cinq loups supplémentaires.
L'humanité ne cesse de pondre, et pendant que des ornithologues ramassent les œufs d'espèces qui prolifèrent trop vite, les conditions pour que la population en Afrique soit multipliée par 4 se confirment.
Les terres fertiles spoliées par les riches deviennent insuffisantes, les grands étendues d'eau potable se transforment en mares aux canards, ou ne devrions pas dire en auges à cochons - à voir, mon article " cochonneries " dans ma rubrique " animalier " - les déserts gagnent du terrain.
La météo de l'humanité ne laisse présager rien de bon : des vents migratoires pourraient se transformer en tempêtes migratoires.