Je ne sais ni les pyramides d'Égypte
Ni les lacs de Sibérie, ni les rois éthiopiens.
J'ai envie des geysers sauvages islandais,
Je rêve des glaces du palais versaillais.
Mais c'est ta peau que je cherche.
Mais c'est ta main qui m'apaise.
Je me vois déjà chevaucher au galop
L'infinie lagune des rizières camargaises.
Je ne veux pas mourir sans avoir touché
Du doigt les sirènes des boréales aurores.
Mais ce sont tes yeux qui sont mon phare.
Mais là où tu respires j'oriente mon regard.
Je veux partir à pied dans les forêts primaires,
Je me parfumerais au lichen gris de Laponie.
Je ferais tout pour nager dans des eaux pures,
Et pour gouter des baies sauvages enivrantes.
Mais c'est sous ton ombre que je m'abrite.
Mais c'est ta présence qui m'anime.