Le shisterbike, le bicycle de descente

Publié le 05 septembre 2015 par Plcom @TousLesLoisirs

Mais même si le but est de descendre les pentes à toute vitesse, la sécurité n’est jamais prise à la légère. Ainsi, le shisterbike se dote d’un système de freinage puissant et efficace, ce qui peut s’avérer salutaire pour le pratiquant en cas de perte de contrôle.


Le shisterbike

Comme dans la plupart des sports extrêmes, c’est ce frisson face aux dangers et cette très grande menace que les sportifs recherchent.

Le shisterbike, le nouveau sport de glisse à la mode

Logé à la même enseigne que les patins à roulettes, le skate-board ou encore le BMX, le shisterbike, bien que comptant encore peu d’adeptes et de pratiquants, gagne à être connu.
Accessible à tous, le BDD (Bicycle De Descente) peut aussi être soumis à une utilisation plus poussée, mais cette fois, réservée à de professionnels bien entrainés.
Comme la trottinette ou le skate, le shisterbike ne dispose d’aucun dispositif de propulsion, ce qui fait qu’il est surtout préconisé pour les terrains en pente, mais en faisant preuve d’un peu d’imagination, les gens arrivent à s’en servir. Même sur des terrains plats, en se faisant par exemple tracter par des chiens de traîneau.

Un sport praticable en toute saison

On conviendra qu’il est très difficile de faire du snowboard en été, une limitation qui ne concerne pas le bicycle de descente. Sur la neige (notamment sur les pistes de ski) ou sur la terre ferme, le professionnel du shisterbike peut en tout temps s’attaquer à des dénivelés, sauf peut-être en cas de tempête ou autre catastrophe climatique.
Même si cette discipline est classée dans la catégorie des sports de glisse, il ne faut pas oublier que le BDD est équipé de roues, ce qui rend la présence de la neige totalement facultative.

Les équipements requis pour pouvoir pratiquer le shisterbike à haut niveau

Les équipements de sécurité préconisés pour la pratique de descente en shisterbike sont les mêmes que pour les BMX et autres VTT, à savoir un casque, des coudières et des genouillères.
Il faut préciser que ces équipements-là sont recommandés, mais on peut très bien s’en passer si on ne prévoit pas de faire un parcours à haut risque.

À noter également que certains modèles ne sont pas adaptés aux descentes de montagnes parce qu’ils se rapprochent plus des vélos d’agréments (donc pas assez, solide pour supporter les frictions en hautes montagnes).

Les différentes déclinaisons

Outre les chiens de traîneaux déjà évoqués précédemment, le shisterbike peut, outre la descente en hautes montagnes, faire l’objet d’une compétition de saut d’obstacles, de parcours ou encore d’acrobaties.
Outre les cascades, rien n’empêche d’utiliser ce véhicule pour un périple sur routes, un challenge dans le genre “parcourir le plus de kilomètres possible”.

Une existence toutefois menacée

Malgré une capacité d’attraction en hausse pour le moment, certains prédisent tout de même que le shisterbike n’est pas voué à un avenir glorieux. Le sport de glisse ayant déjà un grand nombre de représentants, on a du mal à imaginer un jour ce type de véhicule faire officiellement l’objet d’une compétition internationale, tellement ses prédécesseurs comme le BMX ou le Skate ont galéré pour se faire une petite place.
À moins que les adeptes de ce sport se montrent persévérants et fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour le promouvoir. Le shisterbike n’est pas le premier sport au sujet duquel les gens se montrent sceptiques quant à son avenir, mais beaucoup de sports décriés à leur origine sont devenus si populaires qu’aujourd’hui, des hommes fortunés sont prêts à y investir des milliards.
Il n’est pas donc exagéré de penser que le Bicycle de descente connaisse le même futur glorieux que ces sports-là, en dépit de ce que pensent certains.

Mais si le sport n’est pas reconnu en tant que tel, l’avenir du shisterbike n’en sera pas menacé pour autant parce qu’il pourra toujours être utilisé comme un simple moyen de locomotion ou une activité de loisir.


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