Dans les années 60, cinq gamins de Glasgow passionnés de musique décident de fuguer à Londres à l’assaut de leur destin. Mais avant la fin de cette année 1965, ils revinrent déjà à la maison pour la plupart, car deux d’entre eux restèrent en route.
Cinquante ans plus tard, suite à un meurtre vu dans le journal, Maurie, qui est mourant et à l’hôpital, propose à ses anciens amis de le sortir de là et de repartir sur les traces de leur jeunesse. Il a un secret à révéler, et veut le faire tant qu’il est encore temps.
Ce n’est que le début d’aventures hautes en couleurs qui mélangent policier, un peu d’humour avec ces petits vieux emmenés par le petit-fils geek et obèse de l’un d’entre eux, et une plongée dans les codes et expériences de ce Londres des sixties grâce aux flashbacks.
Peter May que nous aimons beaucoup propose, avec Les fugueurs de Glasgow, une fois de plus un roman passionnant avec un style qui vous tient du début à la fin et une belle histoire d’amitié.
Les fugueurs de Glasgow de Peter May, traduit par Jean-René Dastugue, Les Editions du Rouergue, 335 pages, 22,50€.
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