Vois cette plage de fin d’été qui libèreSon écume sonore aux vagues partitionsJouées ; ce rivage, caressé par la mer,S’étend : décor aux estivales dimensions.
Un tout petit, contre le sable, si joufflu,A son visage léché par la Grande Bleue,L’âge d’improviser un château farfeluAvec des coquillages sur ses tours, morbleu !Aux pieds, il porte des souliers de petit d’homme,Au corps une tenue rouge-peau-bleue nous sommeD’entonner une berceuse pour ce minois.
Le petiot ne boit plus les embruns qui s’animent ;Il gît, menottes retournées qui me lancinent,Pétrifié, les yeux clos, enfin l’âme en émoi.septembre 2015
Aylan Kurdi (2013-2015)
posté le 06 septembre à 13:19
Pour ceux qui tomberaient, par hasard, sur ce sonnet, je leur conseille vivement d'aller lire l'orginal sur mon blog car la reprise automatique par ce site ne tient aucun compte des retours à la ligne un chouia essentiel pour la poésie !