Enregistrement de 4 chansons par Cab Calloway and his Orchestra :
- Chinese Rhythm*
- Moonlight Rhapsody*
- Avalon*
- Weakness*
Cab Calloway (vocal*, dir), Edwin Swayzee, Lammar Wright, Doc Cheatham (trompette), De Priest Wheeler, Harry White (trombone), Eddie Barefield (clarinette, alto-saxophone, saxophone baryton), Arville Harris (clarinette, alto saxophone), Andrew Brown (clarinette basse, atlo saxophone, baryton), Walter Thomas (clarinette, tenor saxophone, flute), Bennie Payne (piano, celesta), Morris White (guitare), Al Morgan (contrebasse), Leroy Maxey (batterie).
Chinese Rhythm ne brille pas par la finesse de ses paroles ni des vocalises de Cab (auquel on doit sans doute les textes). Pourtant, il ne va pas lâcher la veine chinoise et pendant quelques années (jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, les confondant avec les Japonais !), Cab va continuer à se moquer d'eux. Les chinoiseries masquent un solo de clarinette (Barrefield ?) et de saxophone tout à fait honorables.
Une fois de plus, on peut imaginer le mal qu'ont dû avoir les preneurs de son avec ce morceau. D'ailleurs, Cab avait pour habitude de se fâcher avec eux. Vous noterez d'ailleurs dans certains morceaux (notamment au début des années 30) les fois où l'on "sent" Cab s'éloigner du micro pour épargner les haut-parleurs !
Moonlight Rhapsody est un élégant morceau aux arrangements dignes d'Ellington. Cab aurait tout à fait pu se taire un peu plus sur celui-ci...
Avalon n'est pas encore un standard au moment où il est enregistré, mais l'on sent bien que l'orchestre prend beaucoup de plaisir à interpréter ce morceau, rythmé avec un rare chorus guitare (Morris White) - flûte (Walter Foots Thomas) - trompette (Ed Swayzee ?).
Weakness, signé justement par le trompettiste Swayzee, n'a justement pas de faiblesse, si ce n'est d'être un morceau "passe-partout". Néanmoins, la section rythmique (White, Morgan, Maxey) est particulièrement bien présente et souligne le solo de trompette que prend certainement l'auteur avant une reprise par la section de saxophones. On notera un rare solo de piano par le fidèle Benny Payne. Au final un morceau très agréable.