Le curieux "éléphant renversé", silhouette de Notre-Dame de Fourvière, qui surplombe la ville, est omniprésent et s'impose à chaque perspective nouvelle. Ici, enserrée entre les tours un peu vaines de l'hôtel de ville, vue depuis les bords du Rhône.
Des bords du Rhône, un peu plus au sud, on aperçoit sur la droite le cubique et seventies hôtel Sofitel, dont la visite vaut le détour. Montez jusqu'au bar lounge du 8ème étage, et en buvant un cocktail champagne, admirez le soir qui tombe sur la ville, ses lumières qui s'allument, l'activité des petites silhouettes qui passent, loin, loin de vous...La colline de la Croix-Rousse, située au nord de la ville, abritait les ouvriers - fameux "canuts" - de l'industrie de la soie, et fait face à celle de Fourvière: la colline de "ceux qui travaillent" contre celle de "ceux qui prient"... Le quartier est aujourd'hui parfaitement bobo, gardant une forte identité de quartier assez rebelle...
Depuis le jardin qui orne les pentes en direction de la place des Terreaux, on admire Fourvière évidemment, mais aussi le Rhône et la Cathédrale Saint Jean, située dans le vieux quartier de la ville.Preuve qu'en montant les célèbres "pentes" de la Croix-Rousse, on peut aussi descendre bien bas (arf arf)!Mais on peut aussi tomber très bas diététiquement parlant. Lyon voue un culte traditionnel à la cochonnaille, selon un registre des plus réjouissants: saucisson cuit en brioche, ou cuit tout court (arrosé de beaujolais, c'est mieux), assorti de pommes de terre (éventuellement agrémentées de beurre, comme c'était la mode dans l'ancien temps)...
Plus light, les onctueuses quenelles (pour le gras, tout dépend de la sauce). Et le Dauphiné n'étant pas bien loin, les ravioles gratinées... Je passe sur les brioches aux pralines et autres macarons de la célèbre maison Bouillet.
Magazine
Lyon est une ville surprenante faite toute de hauts et de bas.