J’ai lu » L’homme qui voulait être heureux » de Gounelle.
J’aurais pu simplement en faire une chronique de lecture, que j’aurais publié un dimanche sur le blog.
Mais non, je ne pouvais pas faire ça.
Ce micro-livre m’a trop apporté pour que je ne lui dédit que quelques lignes de résumé.
Gounelle, c’est un auteur français qui aborde des thèmes autour du développement personnel, mais toujours en romançant et amenant un coté ludique au récit.
Dans » L’homme qui voulait être heureux », il s’agit d’un vacancier en villégiature à l’étranger, qui décide de terminer son séjour par un entretien avec une séance avec un vieil homme, adepte de médecine parallèle.
Mais ce praticien ne soigne pas seulement les maux physiques…
Il propose une série d’exercices à son patient. J’ai décidé de m’y coller…
Exercice 1 : « Rêver sa vie »
P57 : « Imaginez un monde où tout est possible … »
Donc, moi.
Si tout était possible, je ne travaillerais pas. Du moins, pas comme ça.
Pas dans ce système là.
On aurait une petite maison, quelques plantations, un jardinier qui s’en occuperait lorsqu’on sera absentes.
Car avec ma chérie, on voyagerait. Beaucoup. Partout. En immersion. Des road-trip, vivre chez l’habitant.
Parce qu’on aurait plus peur de tout.
On ne percevrait plus le monde comme hostile.
Quelques missions humanitaires ou associative, pour aider, s’investir et se sentir utiles, mais qui ne nous prendrait pas tout notre temps et m’en laisserait pour créer.
Écrire, peindre, méditer, me réaliser.
Car je ne serais plus si flemmarde.
Je continuerais mon blog et je surferais sur le net, mais je saurais m’arrêter sans avoir l’impression de me contraindre;
pour lire, écrire, peindre, me poser, me balader.
Et comme je ne serais plus guidée par la peur, être entourée de monde ne serait plus un poids.
J’irais vers les autres, joviale souriante et je découvrirais ce que les autres ont a offrir lorsqu’on leur en laisse l’occasion.
Oui, si tout était possible, toute cette peur (appréhension, excès de prudence, planification, asociabilité, immobilisme) s’envolerait.
Du coup, j’oserais (car mon caractère y serait alors adapté) conseiller les gens pour les aider à mieux vivre, au naturel, en se libérant des carcans dont ils n’ont pas conscience,
en apprenant à se soigner par les plantes, à se nourrir sainement, à méditer pleinement, à vivre vraiment.
En cabinet ou itinérant, mi-naturopathe / mi-coaching de vie PNL .
Oui. Si je n’avais plus peur, ma vie s’articuleraient entre cette activité, me réaliser artistiquement, et nos voyages en amoureuse.
Exercice 2 : « Écrivez ce qui vous empêche de vivre votre vie rêvée »
La peur.
Je pourrais m’arrêter à ce mot.
La peur qui induit la méfiance, qui renforce la perception hostile du monde qui m’entoure.
Cette peur qui m’enferme dans un besoin de confort et de sécurité.
Qui fait que je n’entreprend rien sans un double filet, pour être sure de pouvoir revenir en arrière si c’était « mieux avant ».
Cette volonté d’évincer le risque empêche d’avancer.
Le refus absolu de tout renoncement.
Donc, pour avoir une vie pleinement heureuse : travailler sur cette peur.
La dompter au quotidien, prendre conscience de sa présence dans chacune de mes actions, l’amoindrir pour mieux agir.
Ou ne pas agir, mais le faire de manière libre.
Donc, la peur.
Et puis, ce qui me manque pour me réaliser, c’est de la ténacité.
Cette paresse qui parfois me surprend.
L’art de la procrastination, je maîtrise.
Pourquoi ? Par peur du manque, la peur du rejet, la peur de l’échec.
Préférer ne rien faire, plutôt que de risquer une déconvenue.
La peur est une de mes croyantes limitantes (accord Toltèque), certes, mais est-ce que je ne focalise pas que sur cela ?
Y a-t-il autre chose qui m’empêche d’agir ?
Là, tout de suite, je ne vois pas.
« L’être humain se complait dans le laisser-aller, mais s’épanouit dans l’exigeante de soi »
Anya
PS : cet article a été écrit en avril ou mai dernier. Depuis, un événement est survenu, qui est venu chambouler ma vie.
Je ne me sens pas encore d’en parler, mais voila, sache que depuis début juillet, oui, je dois gérer mes peurs, mais pour des raisons plus immédiates et plus viscérales.