Ajin - Tome 02 - Tsuina Miura & Gamon Sakurai

Par Jake @JakeVecc

Résumé :

Ken a été séparé de son ami, et seul allié. Toujours traqué par les hommes du gouvernement car il est un Ajin, un humain que l’on ne peut tuer, il commence à réaliser que même au sein des Ajin, il y a des distinctions… En effet, il semblerait que certains soient accompagnés de fantômes noirs : une personnalité qui s’incarne pour les aider, ou au moins supprimer leurs adversaires… D’autres Ajins viennent bientôt lui prêter assistance, mais c’est pour mieux le manipuler et le monter contre les Humains. C’est ainsi que Ken se retrouve entre les griffes de Tosaki, un homme du gouvernement qui s’empresse de tester les capacités de régénération de Ken. Soumis aux tortures, le fantôme noir de Ken commence à se dévoiler…

Avis par Jake :

Avec ce second volume, Ajin confirme sa qualité ! Alors que le manga n’est encore qu’au sixième tome au Japon, on croise les doigts pour que les parutions s’accélèrent (ainsi que les traductions chez nous !) car le fond autant que la forme sont des qualités indéniables pour cette saga de science-fiction. On se croirait un peu dans X-men, en plus noir, évidemment ! Le thème est génial et continue à distiller quelques petites révélations, mais il est vrai que les bases sont lancées, et que c’est surtout l’évolution des personnages, et des flashbacks bien menés qui permettent de garder l’attention du lecteur. Ken est très attachant, mais ce sont surtout les souvenirs des premiers fantômes noirs découverts qui font la force de ce numéro. On regrette en revanche l’absence de l’ami de Ken, qui apportait une petite touche de normalité, qui permet d’ancrer l’histoire… Espérons qu’il revienne prochainement. Le côté politique est très important, cela se sent dès le départ, et cela rapproche l’œuvre de Tokyo ghoul (un de mes mangas préférés du moment !) car il y a de nombreux camps, et chacun défend son bout de gras. Côté dessin, il n’y a rien à redire : les différentes notes de gris permettent d’obtenir un fini particulièrement beau. C’est très proche de la perfection tout ça…

Lien direct : Editions Glénat