Consulter du contenu en anglais, une activité incontournable sur Internet? Pas selon la plus récente étude sur la question réalisée par le CEFRIO.
En effet, selon l’enquête NETendances 2015, un peu plus de la moitié des internautes québécois (56,5%) consultent leur contenu en ligne exclusivement en français.
À noter que ces données représentent seulement la perception des internautes, et ne témoignent pas nécessairement de la réalité de l’offre francophone en ligne.
Parmi les autres participants, 14% d’entre eux affirment valser entre le français et l’anglais de façon équitable, 12% ne consultent que des contenus anglophones, 9% privilégient le français tout en naviguant en anglais à l’occasion, et 7% se tournent davantage vers du contenu en anglais qu’en français. Enfin, le reste des répondants y consultent également des contenus dans une autre langue que le français ou l’anglais.
Bien entendu, l’offre francophone sur la Toile est loin d’être uniforme selon le type de contenu recherché. Les Québécois en sont manifestement conscients.
On observe ainsi que 90,4% des participants croient que l’actualité en français est très ou suffisamment présente en ligne, tandis que 84,1% sont d’avis qu’ils ont une présence marquée en français sur les réseaux sociaux.
De son côté, le divertissement en ligne est la catégorie où les opinions sont plus mitigées quant à la présence du français. Ainsi, un peu plus de la moitié des internautes sont d’avis que les médias de divertissement sont très ou assez présents en français sur le Web – 56,4% pour les livres électroniques, 55,7% pour les contenus vidéo, et 52,5% pour la musique. Tout le contraire des jeux vidéo en ligne, où 61,1% des internautes croient plutôt que ceux-ci sont peu ou pas du tout présents en français.
Bien entendu, ces données représentent seulement la perception des internautes, et ne témoignent pas nécessairement de la réalité de la présence de ces contenus en français sur Internet.
Pour plus d’informations concernant l’enquête NETendances 2015, consultez le site du CEFRIO.