La majorité du maire se délite. Fabien Engelmann qui n’apprécie pas certains qualificatifs (pourtant confirmés) provoque et sa police dérape.
Ce soir il a fait violemment expulser du Conseil Municipal le président de notre association, Gilles Wobedo.
Comme d’habitude, je réactualiserai ce billet en fonction de l’évolution de mes informations.C’est toujours la même méthode : Engelmann provoque s’adressant directement à Gilles, avec des attaques particulièrement diffamantes. Quand celui-ci essaie de répondre, calmement, par des arguments raisonnables, sans attaque, le maire ordonne à ses policiers municipaux de l’expulser.
Comme pendant toute la durée du Conseil Municipal, les supporters de maire ont bruyamment manifesté leur soutien gloussant pour certains, vociférant pour d’autres, insultant pour les derniers, tout cela en parfaite contradiction avec le règlement intérieur imposé pourtant par Engelmann.
Sauf que ce coup-ci, l’expulsion fut violente. Notre président est actuellement aux urgences.
Rien d’étonnant à cette escalade : un des deux agents, récemment recruté à Hayange, vient de Saint-Avold où il semble qu’on ne le regrette pas.
En effet, selon un journal local, « Le petit naborien », cet agent a maille à partir avec la justice pour une affaire de violences graves opérées sur personne en situation de vulnérabilité traitée par chimiothérapie en juillet dernier. Cette affaire devrait être bientôt jugée.
Mais cet état de fait témoigne d’une pratique propre à l’extrême droite : des expulsions musclées. Toutes les arguties juridiques sont bonnes pour répondre à des formes d’expression populaire qui contestent sa légitimité et pour renforcer des méthodes de pression tant physiques que psychologiques sur ses opposants.
Le point 19 du conseil municipal était effectivement destiné à museler l’opposition.
Marc Olenine
- Un événement qu’il convient de rapprocher également de cette information que nous développe le Républicain Lorrain concernant l’éjection (encore ?) d’un premier adjoint, Damien Bourgois, dont toutes les délégations ont été retirées pendant ce même conseil municipal. Mais là, on ne ve pas pleurer. Les loups, entre eux….