Le 13 Aout 2015 marque le Jour du dépassement pour cette année; aussi appelé en anglais « Earth Overshoot Day »
Ce jour correspond au moment ou nous avons utilisé toutes les ressources renouvelables que la Terre pouvait produire la même année. A partir du 14 Aout, nous consommons donc les ressources de l’année suivante.
C’est l’ONG américaine Global Footprint Network, à l’origine du concept d’empreinte écologique, qui a commencé à calculer cet indicateur. Ce calcul s’effectue en faisant un rapport entre la biocapacité de la planète et l’empreinte écologique de l’humanité. C’est à dire entre ce que la Terre est capable de produire en terme de ressources renouvelable sur 365 jours et ce que l’humanité utilise sur cette même période. Ce rapport est ensuite ramené à 365 jours pour déterminer la date exacte à laquelle l’humanité à dépasser ce que la Terre était capable de produire.L’expression en terme de date, permet de mieux intégrer qu’à partir de maintenant nous vivons à crédit. Toutes les ressources que nous utilisons aujourd’hui sont des ressources que nous n’aurons plus demain. Et nous constatons, année après année que cet indicateur s’avance toujours plus tôt dans l’année.
En 1986, l’indicateur était considéré correspondre au 31 décembre. En 1995, il était déjà ramené au 21 Novembre. En 2005, ce jour du dépassement avait lieu le 20 Octobre pour enfin arriver 10 ans plus tard le 13 Aout. Ainsi, chaque année, nous consommons entre 3 et 4 mois de ressources en plus de ce qui est naturellement possible.
Je vous propose de prendre le temps de vous pencher sur votre mode de vie, de voir en quoi vous participez à votre échelle à l’avancée de ce jour et comment vous pourriez réduire votre train de vie pour faire reculer cet indicateur.On peut penser par exemple à la réduction des déchets, à la réparation des objets cassés, au recyclage, à la réduction de la consommation de nouveaux produits, à l’augmentation de la durabilité des produits consommés. Toutes ces petites choses qui font que l’on ne consomme pas plus d’une planète par an.
Pour reprendre la métaphore de l’empreinte écologique, nous n’avons pas de chaussure plus grande, alors il faut réduire la taille de notre pied!