Arbre-mercure

Que tout parte en flammes et puis rien d'autre! Que les yeux fondent comme de l'acier-cire brûlant dans les éprouvettes. Puisqu'il faut vivre pour deux, autant que ce soit jusqu'au bout. Peu importent les risques et les sacrifices, le souvenirs ne servent qu'à nous comparer au passé.
Dans le détachement il n'y aura plus à céder aux diverses pressions. L'épuisement et les mécaniques corporelles détériorées ne serviront qu'à consolider l'assise de l'esprit. Peu importe puisqu'une partie de moi est morte depuis des années. Il s'agira de faire s'envoler toutes les émotions enfouies, de continuer d'explorer les bas-fonds et les nuées intérieures. S'asseoir et attendre, puisque je n'ai rien à perdre.
Cogne, vas-y cogne putain! Et ce jusqu'à ce que le bout des doigts en saignent. Agis avec les angoisses, embrasse-les jusqu'à les étrangler. Et elles jouiront en même temps que toi. Je n'afficherai pas leur démesure, et me contenterai de danser avec pour y puiser de l'énergie. Seul compte ce que je désire, le reste n'est rien. Gommer griffer rayer le miroir de la carte.
Que tout parte en flammes et rien d'autre.
The Doors "Strange Days"
"Strange days have found us
Strange days have tracked us down
They're going to destroy
Our casual joys
We shall go on playing
Or find a new town
Yeah!
Strange eyes fill strange rooms
Voices will signal their tired end
The hostess is grinning
Her guests sleep from sinning
Hear me talk of sin
And you know this is it
Yeah!
Strange days have found us
And through their strange hours
We linger alone
Bodies confused
Memories misused
As we run from the day
To a strange night of stone"